Lundi 31 Mars 2003
Les beaux yeux
Y-a-t-il autre chose de plus doux et de plus vital
que ce regard qu'il porte sur moi ? Ce regard qui me dit que je suis unique et que rien d'autre n'a d'importance quand je suis près de lui. Ce regard qu'il a figé pour moi par quelques photographies. Ce regard qui est aujourd'hui à des centaines de kilomètres et qui se porte sur autre chose.

Je m'éteins un peu plus chaque jour loin de ses yeux.
Stop? by Eglantine 22:24

J'arrête de jouer ça n'en vaut pas la peine. Il faut que je sache situer mes priorités. Il fait partie de mes priorités.
Stop? by Eglantine 19:49

En demande...
Toute la journée, je n'avais aucune énergie. Je ne pensais qu'à rentrer dormir. Je me suis levée trop tôt et je n'ai certainement pas assez (pas bien...) dormi. Quand je l'ai appelé, j'étais au contraire toute excitée. Parce que j'avais envie de l'entendre. Hier soir déjà j'avais envie de lui parler. Je n'aime pas avoir l'impression de l'emmerder ou de l'énerver. Ca me rend triste et parfois même ça me fait pleurer. J'ai toujours peur qu'il finisse par me détester vraiment. Parce que j'imagine que je peux être détestable quand je m'y mets. Pourtant, comme je le lui ai déjà expliqué je ne le fais pas exprès. J'aimerais qu'il ne fasse jamais naître ces larmes. Je n'aime pas me sentir coupable. Apparemment, j'ai toutes les raisons de l'être.

Cela fait bien longtemps que les images qui me tourmentent ne sont pas réapparus. Je crois savoir pourquoi, même si je ne connais pas la raison profonde qui les fait apparaître.

Tu ne fais que le rendre malheureux et je ne peux plus le tolérer.
Stop? by Eglantine 19:39

Samedi 29 Mars 2003
Amoureusement
La première fois que je l'ai rencontré en chair et en os remonte à un peu plus d'an. C'était sur un quai de gare, à La Rochelle. Depuis qu'on se connaît, je fréquente beaucoup plus les quais de gare. Et souvent, c'est pour le voir ou pour partir avec lui. Mais la plupart du
temps je voyage seule. C'est toujours un peu triste de voyager seul, parce qu'on rentre seul aussi. J'ai souvent pleuré dans les trains qui me ramenaient chez moi, parce que je n'aime pas la fin des bonnes choses.

Lui et moi avons une drôle de manière de nous aimer. Parfois même nous nous détestons. Souvent on ne se comprend pas. Mais malgré tout on s'aime. Nous avons déjà pensé à plusieurs reprises à ne plus nous voir, mais nous oublions toujours cette idée. Nous n'avons que très peu de points communs. Mais nous aimons être ensemble. J'aime écouter ce qu'il appelle de la musique et que je désigne souvent comme bruit, parce qu'il arrive à me faire découvrir d'autres genres. J'aime qu'il me parle d'artistes dont j'ignorais l'oeuvre et l'existence.

Est-ce que ce ne serait pas ça l'amour ? Un sentiment au dessus de la raison qui nous pousse à nous retrouver ensemble. Au delà de simples ressemblances et résonances. Quelque chose que les mots ne peuvent pas expliquer. Je l'aime sans avoir besoin de trouver une raison.
Stop? by Eglantine 15:57

At O'Sullivan's
Bon finalement je ne suis pas allée travailler ce matin. Je me suis gentiment retournée la cerveau hier soir, alors... Maintenant que j'ai arrêté de fumer, je vais devenir une alcoolique notoire. Quoique. Je boirais peut-être moins de ti'punchs puisque je les accompagnais souvent d'une cigarette. Mais peut-être plus de bière et surtout de pina colada. Mmmmm. En tous cas, ça m'a fait du bien et je n'ai fumé aucune cigarette. Bravo à moi.

Bon je me pose quand même une question. Est-ce que je suis moche ? Est-ce que je ne suis pas assez séduisante ? Est-ce que je fais peur ? Est-ce que j'ai une gueule si affreuse quand je bois ? Bon d'accord, ça fait 4 questions. Mais ça ne change pas le problème. Plus personne ne me drague, plus personne ne me regarde. Je suis triste. Et je risque d'aggraver mon cas en faisant n'importe quoi.
Stop? by Eglantine 11:59

Vendredi 28 Mars 2003
Mon quotidien
Depuis mon retour de Marseille, je me lève tous les matins à 7h30. A 12h30, je vais
manger à la cantine de la boîte, parfois je ne prends qu'un sandwich. Ensuite je pars pour la fac où j'ai cours tout l'après midi, parfois jusqu'à 20h. Je suis fatiguée le matin et fatiguée le soir. Mon copain vit à Bordeaux (pour l'instant) alors je lui téléphone le soir vers 23h-00h, après avoir dîné, consulté mes mails et laissé quelques mots ici. Comme je ne peux pas le voir souvent, j'aime rester un bon moment au téléphone avec lui mais le sommeil me rattrape presque toujours... Je dors, puis je me lève à 7h30 etc etc. J'en arrive même à ne plus avoir d'idées de petites histoires dans la journée. Même pas la première phrase qui m'inspirera pour quelques minutes. Serais-je à cours d'inspiration, d'imagination, de motivation ? De toutes façons, j'ai l'impression que ça ne sera que répétitif et sans originalité alors... Ca tourne toujours autour des mêmes idées à la con.

Heureusement qu'il fait encore beau. Demain c'est samedi. Je me lève toujours à 7h30, je travaille jusqu'à midi. Tout de suite après je me rends à mon cours de danse de 13h. Je crois que le cours de danse est la seule chose établie dans mon planning que je ferai avec plaisir. Ca va groover demain !!!!!

Je ne me plains pas, je constate. Je sors un peu quand même, d'ailleurs ce soir je vois mes amis. Dans la journée, je me rends dès que possible au jardin du Luxembourg, histoire de profiter du soleil.

Et puis aussi, j'ai quand même un peu la DALLE !!
Stop? by Eglantine 18:34

Jeudi 27 Mars 2003
Il est bientôt demain
"La lueur de la bougie éclaire les quelques mots qu'il a inscrit dans son journal, "Demain, je lui parles". Il s'est allongé sur son canapé peu après avoir écrit ces mots, peu après avoir pensé à tout ce qu'il aurait à lui dire. Il continue d'y penser et ne s'aperçoit pas qu'il baigne maintenant dans une semi-obscurité. Il cherche sa bière sur la table. Il la boit. Elle est tiède. Il se lève pour en chercher une fraîche et en profite pour allumer une cigarette. Il s'allonge de nouveau sur le canapé. Le téléphone sonne. Il répond et raccroche après cinq minutes de conversation. Il prend sa veste et sort en courant.

Il est à l'hôpital. Elle est au service de réanimation. On l'informe qu'elle a fait une tentative de suicide. Il attend dans le couloir. Au bout d'une heure, une infirmière s'adresse à lui. Elle est morte. Il est minuit, il est déjà demain, mais il n'a pas pu lui parler."
Stop? by Eglantine 23:45

Excessif, ive adj.
Qui dépasse la juste mesure.
Stop? by Eglantine 22:31

Mercredi 26 Mars 2003
Ce n'est qu'un aurevoir
Aujourd'hui, c'était le dernier cours de Mle H. Comme on dit, ce fut bref mais intense. Mais On dit souvent des conneries, n'est-ce pas ? Nous avons pris rendez-vous ensemble le 25 avril. D'ici là je ne sais pas comment je tiendrai sans elle. Il faudra bien. Je partirai à sa recherche à travers les couloirs de la fac... Le 25 avril je serai prête. Prête pour la revoir et, j'espère aussi, pour son partiel. Et non, pas de tête à tête amoureux. Juste 30 élèves, des copies blanches, un seul sujet et 1h30 pour s'en sortir. Peut-être que d'ici là il y aura une autre Mle H. plus accessible et encore plus sensuelle :-)
Stop? by Eglantine 23:02

Mardi 25 Mars 2003
Vite, vite avant minuit
"Toutes ces putes autour de toi, ça me donne la gerbe. Jalouse ? Non. Conne. Je suis trop conne de t'avoir donné mon cul pour rien. J'aurai du demander quelque chose en retour. Apparemment ça marche. Si ça te plait de les baiser éclate-toi ! Je sais à quel point ça te fait bander d'être admiré et reconnu. Tu crois que ça les excite d'être avec toi ? Une fois qu'elles auront ce qu'elles veulent, tu te seras bien fait baiser la gueule. Qu'est-ce qu'il arrivera quand tu ne seras plus rien ? Quand plus personne ne se rappellera ton nom de sale connard ?"
Stop? by Eglantine 23:59

Rencontre avec la légèreté
"Elle a croisé son regard pour la première fois, sur la plage. Elle s'y est rendue pour voir la mer avant de retourner chez elle. Il prenait des photos et scrutait l'horizon. Elle a pensé qu'il était plutôt séduisant, puis elle est partie déjeuner. Il y avait du monde à Cassis. C'était le jour du carnaval. Elle s'est dirigé vers un café, s'est assise à la terrasse et a commandé. Alors qu'elle déjeunait, elle l'a revu. Il lui souriait. Il est venu s'asseoir à côté d'elle. En un bref instant, ils se sont retrouvés à discuter joyeusement ensemble. Il était photographe. Elle lui plaisait et il voulait la photographier. Quand il lui a tendu la main, elle l'a prise et l'a suivi à travers la ville colorée. Il habitait un grand appartement qui faisait également office de studio photo. Tout en discutant, il prenait des photos d'elle. Elle ne pouvait détourner son regard des mains du photographe. Elle les imaginait sur son corps, la caressant tendrement. Quand il parlait, elle voyait ses lèvres bouger, sans l'entendre. Elle rêvait que ces lèvres se posent sur les siennes. Il lui a demandé de retirer ses vêtements. Une fois nue, elle s'est approchée, s'est assise sur lui et l'a embrassé. Au matin, elle s'est doucement réveillée en souriant. Elle s'est habillée et s'en est allée. Elle avait un train à prendre."
Stop? by Eglantine 19:32

Vendredi 21 Mars 2003
Un quai de départ, encore
"Ils se sont précipitamment quittés sur le quai. Le train a déjà sifflé deux fois. Il est monté dans le wagon sans se retourner. Il a déjà réussi à contenir ses larmes durant tout le temps où ils étaient assis au café de la gare, il pourra encore y arriver. Il s'installe à sa place. Il ne veut pas regarder le quai. Ne pas la regarder. En pensant qu'il ne la reverra pas avant un long moment, les larmes lui montent aux yeux. Ne pas la regarder. Le train part, il cède à la tentation. Les yeux embués de larmes, il la voit floue. Il essaie de sourire. Mais déjà à mesure que le train avance, la distance entre eux se creuse inévitablement."
Stop? by Eglantine 08:34

Mercredi 19 Mars 2003
Tentative
"Il la regarde et sourit. Il a souvent pensé qu'elle existait uniquement pour lui. Qu'un jour quelqu'un l'avait posée près de lui parce qu'ils devaient être ensemble. Elle est vraiment dingue et parfois si attendrissante.
Elle vient de lui tirer la langue et court vers la cuisine... Il ne comprend pas toujours ses réactions, mais elle lui plaît, définitivement. Elle revient, les mains dans le dos et lui demande de fermer les yeux. Il obéit avec une certaine réticence, il sent un glaçon dans son cou et sursaute. Elle rit aux éclats et s'en va inventer un autre jeu. Elle revient couverte d'un drap blanc et se prend pour une reine d'Egypte. Elle déclare qu'il est son esclave et qu'il doit obéir à ses moindres désirs. Elle retire le drap, s'approche de lui, l'embrasse puis le sert dans ses bras. Elle lui chuchote quelques mots à l'oreille. Il sourit et l'étreint un peu plus."
Stop? by Eglantine 22:48

J'avais envie d'écrire ce soir mais je me heurte à un constat : les drames, la mélancolie, la tristesse, la rancune, le regret etc. m'inspirent beaucoup plus que d'autres sentiments plus "positifs". D'autant plus, que j'y trouve un esthétisme plus flagrant et plus évident à décrire. Tant pis pour ce soir, je ne ferai qu'expliquer que je ne suis pas inspirée...

Tout de même c'est rassurant. C'est un signe, je suis sur la bonne voie. J'espère que j'ai fini de me morfondre dans mon coin et de geindre sur mon sort. Bon d'accord, j'ai un certain don d'exagération. Mais il faut bien que j'attire l'attention ;-)
Stop? by Eglantine 22:23

Temps mort
Dans deux jours je verrai de nouveau la mer. Direction Marseille
. La petite Z. et ses parents. Un peu d'air dans ma tête asphyxiée par la capitale stressante. Evidemment Marseille ce n'est pas mieux en terme de ville mais au moins ils prennent le temps là bas, et j'aime ça. Ce n'est pas non plus que j'ai "besoin" de vacances. Je m'active pas beaucoup ici. Mais l'humeur ambiante de Paris me speede et j'ai envie de vivre quelques jours à un autre rythme. Pourtant je suis une vraie Parisienne, enfin surtout une jeune femme urbaine. Mon cadre de vie : un environnement urbain, jeune et actif.

De toutes façons j'y vais surtout pour voir ma petite cousine que je n'ai pas vu depuis trois mois. Elle respire la vie, a du caractère et est insolente. C'est dingue de voir qu'à 19 mois déjà elle se forge un caractère bien trempé.

J'espère qu'à mon retour je me mettrais enfin à bouger mon gros cul de feignasse. Parce qu'à ce rythme je n'arriverais jamais à terminer mes études...
Stop? by Eglantine 22:08

Mardi 18 Mars 2003
Indépendance
J'ai décidé d'arrêter de fumer. Alors voilà ce seront les quinze dernières cigarettes de ma vie, je l'espère. Il suffit d'en avoir la volonté. C'est mon gynécologue qui m'a convaincu. Il y a les raisons de santé mais aussi l'aspect de dépendance, le fait que ce soit une drogue et les bénéfices qu'en retirent les trafiquants. Philip Morris a versé 25 milliards de dollars au Ministère de la Santé américain, ce qui représente un tiers de ses bénéfices. Dans les pays du tiers monde, les populations ont à peine voire pas du tout de quoi manger mais grâce à Marlboro, elles ont de quoi fumer. Marlboro et d'autres encore commencent alors à amorcer le processus de dépendance et sèment leur drogue. Cette même drogue que je vais acheter chez le dealer au coin de ma rue, qui fait ça en toute légalité.

Oui je savais que c'était mauvais pour la santé. Mais je ne me rendais pas compte de tout le reste. Persuadée de pouvoir arrêtée quand je voulais, je n'ai pas compris que ceux qui ne peuvent plus le faire ont pensé la même chose que moi à un moment donné. Le tabac est une drogue peut-être plus dure et plus nocive que certaines autres. Le pire ce n'est pas ça. Le pire c'est tout le fric que ces connards se mettent dans les poches et moi je ne veux plus y participer.
Stop? by Eglantine 10:53

Lundi 17 Mars 2003
Psychanalyse-moi
Comme j'aime inventer des histoires ! J'ai toujours trouvé ça très rassurant de me réfugier dans des fictions. Des romans, des films ou ma propre imagination... L'inconvénient est que cela ne ne durait jamais longtemps. Alors je recommençais, à lire d'autres livres, à regarder d'autres films et à inventer d'autres histoires. Parce que je ne peux pas affronter de face tout ça, je ne suis pas si forte. Qui a dit que j'étais forte ? Ne croyez pas toujours ce que vous voyez. A ce moment précis je me sens tellement faible que je n'arrive plus à lire les touches du clavier, je vais certainement devoir corriger mes fautes de frappe...
Voilà je crois que j'ai corrigé toutes mes fautes. Je n'ai rien à dire.
Stop? by Eglantine 21:37

Mes larmes de vache
Pleurer toute seule, ça me fait du bien. Oui bien sûr, au début ça me fait du mal. Mais au moins je dors bien... Et puis avec qui d'autre pleurer ? Faire supporter à quelqu'un ses propres angoisses ? Chacun sa merde. J'ai toujours réussi à m'en sortir toute seule. Je ne vois pas pourquoi ça changerait.
Stop? by Eglantine 21:17

Journal intime
Vendredi 03 janvier 2003 - 17h28
"Allô maman ? Bonne année !!!!!! J. t'embrasse maman. Alors ce réveillon ? Toujours aussi chiant ? Non je plaisante, bien sûr ça devait être passionnant…"

Samedi 04 janvier 2003 - 12h05
Non ce n'est pas une conversation que j'ai eue avec ma mère. D'ailleurs, je ne sais même pas si une conversation avec elle aurait pu de loin ou de près ressembler à ça. Je ne l'ai jamais connu, elle est morte ou plutôt elle s'est suicidée avant que je ne comprenne quoi que ce soit à la vie, à cette vie, à ma vie… Malgré tout, je me plais à croire que si elle avait été présente j'aurais parlé avec elle presque comme avec une amie. Bien sûr, on ne parle pas à sa mère comme on parle à une amie, jamais, malgré tout ce qu'on peut croire. J'ai décidé que c'était possible, parce que ces conversations n'existent que pour moi.
"- Maman, il est parti. Il est dans le train, je ne sais plus où j'en suis. Je ne sais même pas quand on va se revoir.
- Tu le retrouveras bientôt, si vous vous aimez je ne vois pas le problème, il faut être patient.
- Patient ? Est-ce que je n'ai pas été assez patiente ? Je l'aime trop, je n'arrive plus à m'en passer, c'est bon et en même temps…"
Oui, J. est parti ce matin ; il est allé rejoindre son père en Aveyron. Je suis partie de Bordeaux avant hier, alors que j'aurais aimé rester avec lui. J'ai compris après ces 3 jours passés avec lui, que je voulais être avec lui et personne d'autre. C'est de lui que je veux avoir des enfants, c'est avec lui que je veux vivre, c'est auprès de lui que je veux dormir…
J. n'est pas là, Maman non plus…
18h43
Une maman douce, compréhensive, attentive, aimante, tendre… certainement mélancolique par moments, c'est ma maman, telle que je la vois ou plutôt telle que je la conçois.

Lundi 6 janvier 2003 - 10h38
Bon alors, hier pas de coup de flippe, pas de larmes… Je croyais que c'était bon, que j'étais en train d'émerger. J'ai fait le ménage, j'ai révisé, j'ai eu le courage de donner le cours de soutien à ma voisine. C'était plutôt une bonne journée si on considère que j'avais passé deux jours à me lamenter et à pleurer parce que je ne savais pas quand je reverrais J. J'en suis arrivé à la conclusion qu'effectivement je ne pourrais pas le voir quand je voudrais et autant que je le voudrais, mais que ce n'était pas insurmontable peut être parfois dur à supporter ; mais on finira par se retrouver.
Cette journée était donc plutôt engageante… N'empêche que ce matin au réveil, nœud à l'estomac et l'éternelle question : "qu'est-ce que je vais faire de mon avenir ?" Ca m'a scotché au lit et je ne voulais pas me lever, trop dur de se rendre compte qu'on a aucune idée claire de ce qu'on veut faire ! Alors je crois que je suis repartie dans une phase "grosse flippe" mais plus au sujet de J. au sujet de mon propre devenir…
11h13
Le pire c'est que, vraiment, être dans cet état de légume (?) ça me mine encore plus. Je traîne les pieds, j'ai du mal à sourire, à m'intéresser… J'ai des choses à faire mais au lieu de les faire, je m'efforce de ne rien faire alors que j'en suis certaine le fait d'avoir une activité (je parle d'une réelle activité et donc ne pas seulement regarder des bonhommes se balader dans la ville que j'ai créée dans Pharaon) me changerai vraiment les idées. Tout à l'heure je vais en cours, alors soit ça me changera complètement les idées et je me mettrai à fond aux révisions, soit au contraire ça va m'abattre encore un peu plus… On verra… Je veux partir d'ici et tout recommencer depuis le début, je veux un nouveau départ, une nouvelle vie ou au moins la même vie mais dans laquelle je saurais ce que je veux. Pour l'instant, je sais plus ou moins ce que je veux, mais à l'heure où il faut être précis dans ses recherches le plus ou moins ne suffit pas. Au moins, je sais que je veux être avec J., mais dans mon état actuel je n'imagine que trop facilement que ma relation avec J. n'est pas éternelle… Pourquoi je me fais du mal ?
19h23
Je suis allée en cours cet après-midi et ça m'a fait du bien. En fait, je crois que je me sens déculpabilisée du fait de ne pas avoir révisé ; personne n'a révisé pendant ces vacances ! Et puis le fait de voir un peu de monde m'a permis d'avoir de nouveau des rapports sociaux mais aussi de déverser toutes mes angoisses aux premières oreilles que je croisais. J'exagère un peu je parlais juste des questions que je me posais sans vraiment développer, je voulais juste voir dans les yeux des autres ce que ça leur évoquait… C'est bizarre comme ça me rassure de savoir les autres aussi peu déterminés que moi. En même temps, les personnes qui savent ce qu'ils veulent forcent mon admiration, d'ailleurs un certain nombre de mes ex ont eu droit à toute mon admiration pour cette simple raison.

Mardi 07 janvier 2003
Je suis retournée travailler aujourd'hui. Bons vœux pour la nouvelle année de rigueur… et l'horreur suprême, une bise par A., bah !!! Jamais plus, au grand jamais ! Tranquillement la matinée s'est déroulée, je pensais à mon histoire de pause déjeuner et je ne savais pas trop ce qu'avais décidé mes "chefs". Jusqu'à ce qu'il m'apprenne qu'il m'autorisait à rester pendant la pause, mais que j'étais la seule à pouvoir le faire… Dilemme ! Si je profite de ce privilège, parce que c'en est un je passe du côté des méchants et j'ai presque tous les pseudo gentils contre moi ; mais en même temps c'est de l'argent ! J'ai finalement décidé de ne pas en profiter… Pourquoi moi et pas les autres ? Je le sais, je suis sérieuse, j'ai de la rigueur et je ne l'ouvre pas parce que je m'en fous. Malgré toutes mes qualités, ce privilège resterait inexpliqué aux yeux des autres, surtout celles que je ne connais pas beaucoup… Et puis, je n'ai pas dans le fond vraiment besoin de cet argent ; si j'avais un loyer, une voiture… des frais quoi ! et bien je leur dirais "ok et allez tous vous faire foutre j'ai besoin de tunes!"
Sinon, à part ça, encore de gros questionnements sur mon avenir. Ca va me rendre dingue je le sens, je tourne le problème en long, en large et en travers et je n'arrive pas à voir d'issue. Malgré tout, l'expérience m'a déjà appris que je stressais souvent avant l'heure, et qu'au moment venu j'arrivais toujours à trouver une solution. Penser comme ça me rassure, mais quand je me mets à réfléchir c'est autre chose… Stage - Bordeaux - J. - Boulot - Concours - Paris ?
Stop? by Eglantine 21:13

Dimanche 16 Mars 2003
Tout va de travers ces derniers temps. La preuve, on est dimanche et je me suis levée à 8h50... Il fut un temps où je n'étais pas sûre d'être levée à 13h00. En dehors de ces considérations de temps, rien ne va comme je le veux et ça me fait peur. Ca m'a toujours fait peur de ne rien maîtriser. Je perds le contrôle, le contrôle de ma vie.

J'écris n'importe quoi aujourd'hui. Je crois que je ne suis pas inspirée et j'aurais préféré écrire une petite histoire sans queue ni tête.
Stop? by Eglantine 11:15

Samedi 15 Mars 2003
Déjà vu
"Je connais cette situation par coeur. Je me connais si bien. Je sais ce que je veux mais évidemment j'ai toujours des réticences à provoquer des drames et des souffrances. J'aimerais que le temps s'en occupe pour moi. Parce que je suis lâche."
Stop? by Eglantine 08:17

Vendredi 14 Mars 2003
Les marques de la culpabilité
"Mes mains sont couvertes de sang. C'est un accident, un malheureux accident. Je ne voulais pas lui faire de mal, encore moins la tuer... Quand elle est tombée sur le sol, j'ai pensé qu'elle était encore en vie. Il y a du sang partout. En la prenant dans mes bras j'ai senti le trou qu'a fait la balle. J'ai su qu'elle était morte parce qu'en moi quelque chose est mort au même moment. Je l'aimais, peut-être trop. Je voulais simplement qu'elle m'écoute, qu'elle m'entende. Elle ne serait pas partie si elle avait compris à qu'elle point je l'aimais. Elle croyait que la vie était ailleurs et surtout pas avec moi. Elle disait que je l'étouffais, qu'elle s'ennuyait, qu'elle méritait mieux qu'une vie médiocre... Ses mots ont résonné dans ma tête, j'ai essayé de les chasser. Je ne voulais pas y croire. J'ai crié. Elle est morte.

Maintenant, je suis là accroupi dans un coin de la pièce. Mes larmes se mélangent à son sang. Je la vois, étendue et habillée de rouge. Un trou béant dans sa poitrine. J'ai pensé qu'elle n'avait jamais été aussi sereine qu'à cet instant. Je l'ai trouvé belle, le rouge lui va si bien. Le revolver est juste à mes côtés. Je l'avais laissé tombé près de moi. Je le ramasse."
Stop? by Eglantine 23:18

La première fois...
Voilà, c'est fait et c'est la première fois. La première fois que je déclare... mes revenus. Je crois que le jour où je paierai mes impôts pour la première fois, ce sera moins drôle.
Stop? by Eglantine 21:32

Je pense que je ne comprendrai jamais les femmes. Ce n'est pas parce que j'en suis une que je les comprends mieux. Je ne comprends pas beaucoup plus les hommes, mais ils obéissent souvent à des schémas relativement plus simples.

Note : les gros culs ne sont pas forcément les plus laids, l'inverse est vraie aussi.
Stop? by Eglantine 19:36

Jeudi 13 Mars 2003
Poignardée
Parfois je me demande s'il vaut mieux laisser le couteau ou le retirer au risque de causer une hémorragie. Peut-être qu'il faut l'enfoncer pour abréger ces souffrances.
Stop? by Eglantine 21:54

Je vide mon sac...
Quelques stylos et quelques cours. Des mots fléchés. Un ouvre-bouteille. Une plaquette de pilule. Un baume pour les lèvres. Un efferalgan. Des cigarettes. Un agenda. Quelques préservatifs. Des kleenex. Mon porte-monnaie. Une calculatrice. Et une photo.
Qu'est-ce que j'en déduis ? Jeune étudiante, alcoolique mais organisée, portée sur le sexe mais prudente, aux lèvres gercées, tuant l'ennui comme elle peut.
Stop? by Eglantine 21:51

Mercredi 12 Mars 2003
Rapports sociaux
Décidément je crois bien que sans les autres je ne m'en sortirais jamais. Une simple discussion de deux heures, avec des personnes que je connais si peu, a réussi à changer mon état d'esprit. De la rémunération des stages aux implants capillaires, en passant par les familles monoparentales et le décès de nos parents respectifs, pour finir avec la magie noire. Décidément j'aime les gens.
Stop? by Eglantine 21:50

Mle H. est souffrante et ne donnera donc pas de cours aujourd'hui... C'est la deuxième fois... Je ne pourrai donc pas me laisser hypnotiser par sa bouche et ses paroles. Pauvre de moi...
Stop? by Eglantine 14:38

Complément d'information
J'ai fait preuve d'une partialité évidente en ne mentionnant pas la définition du mot obsession dans son entier. Je reviens sur mon omission et voici la deuxième partie de la définition :
Obsession [...] Trouble mental caractérisé par une idée fixe qui détermine une sensation d'angoisse.
Stop? by Eglantine 14:36

Dent de scie
En ce moment, ça ne va pas trop bien. Je ne suis pas vraiment malheureuse. C'est pire, je suis indifférente à tout. Il n'y a pas grand chose qui ait de l'importance pour moi. Parce que, ce qui m'importe à l'air tellement hors de ma portée. Ce que j'écris est sinistre, ce que je dis manque de tact. Comme si tout autour de moi ne méritait pas mon attention. Parfois, je me demande si je ne joue pas un rôle. En tous cas, en ce moment, rien n'arrive à me faire penser à autre chose.
Stop? by Eglantine 11:55

Mardi 11 Mars 2003
Mon très cher amour
"Vous ne soupçonnez pas l'amour que je vous porte. Oui, je vous aime. Si tel n'avait pas été le cas, vos mots n'auraient aucun poids. Ils n'arriveraient pas à tirer ces larmes qui parcourent mon visage à l'instant où je vous écris. Vous ne savez pas la joie, lorsque j'arrive à vous faire sourire, la joie qui soudain envahit mon âme.
Je vis suspendue à vos lèvres. Que n'ai-je fait pour atteindre votre coeur ! Vous ne savez pas non plus la peine et parfois la haine, lorsque je vous trouve en compagnie de ces courtisanes, la peine qui me déchire le coeur et la haine qui brûle mes entrailles. Vous êtes ce poison qui coule dans mes veines et qui bientôt va me tuer. Vous êtes à la fois doux et âpre, mais je vous aime. C'est la raison pour laquelle, ne pouvant vivre avec votre amour et ne supportant pas de vivre sans, je vous écris ces mots d'adieu. Ces mots d'adieu qui sont également mes aveux. L'aveu de ma faiblesse, non point de vous aimer, car l'amour n'a pas de loi, mais celle de capituler. J'ai choisi ma fin, une fin que j'estime digne. Une fin me causant moins de souffrance que mon amour pour vous. J'ai avalé ce poison et je le sens qui prend peu à peu ma vie. Dire que je ne serai plus là pour voir le seul regard de compassion que vous m'adresserez, lorsque je serai étendue et morte."
Stop? by Eglantine 20:24

Lundi 10 Mars 2003
Dictionnaire
Le nouveau mot d'aujourd'hui est... obsession.
Obsession n. f. Pensée qui s'impose sans relâche à l'esprit. Du latin obsidere, "assiéger, bloquer, investir".
Mmmm... très intéressant, le latin.
Stop? by Eglantine 23:45

L'indicible
"Il la tient dans ses bras, mais n'ose pas la regarder. Il ne l'aime pas. En fait, il ne l'a jamais aimé. Elle a été présente au moment où il en avait assez d'être seul. Il a fini par aimer la posséder. Mais même cela, ne lui plaît plus tellement. Tous les mots qu'il a pu lui dire au début, il les pensait. Il a été attaché à elle. Elle lui a même manqué parfois. Désormais, il ne peut plus prononcer ces mots. Ce serait lui mentir à elle, et surtout à lui-même.
Maintenant, quand ils font l'amour, il ne la regarde pratiquement jamais, de peur de se trahir. Certainement. Alors il ferme les yeux ou la met dos à lui. Ensuite, il évite de rester en elle.

Ce n'est pas une histoire de sexe. Ni une histoire d'amour. Mais c'est certainement plus proche du sexe. Elle semble tellement naïve. Elle sait qu'il ne l'aimera jamais. Ce qui ne l'empêche pas d'espérer avoir un bout de ce coeur. Il aurait du en faire son amie, plutôt que de devenir son amant. Il aime être avec elle, ça ne suffit pas. Ca ne lui suffit plus. Il lui faut quelque chose de plus grisant, de plus passionné. Ils auraient pu rester amis longtemps, mais c'est trop tard. Ils sont amants et leur relation se meurt d'elle-même. Elle s'éteint lentement."
Stop? by Eglantine 21:35

Samedi 8 Mars 2003
Je me souviens
C'était le 27 janvier. Il faisait chaud dans l'appartement. Surtout dans la chambre. Elle se promenait à moitié nue comme à son habitude. C'était le matin. Il était peut-être 10 ou 11 heures. Et tu prenais des photos d'elle.
Je me rappelle qu'elle était fatiguée. Elle avait mal dormi à cause de la chaleur de la pièce. Je me rappelle aussi qu'elle se sentait bien malgré tout.
Stop? by Eglantine 23:22

La jeune femme au teint clair
"Elle a trop chaud. Elle se dirige vers la porte de sortie pour prendre l'air. Elle prend son manteau. Dehors, elle se retrouve face à une jeune femme brune, au teint clair. Elle l'a déjà remarquée plusieurs fois au cours de la soirée. Elle a même pensé l'approcher et lui parler. Mais comme toujours, elle a gardé son attirance sous silence. Maintenant elle est en face de cette jeune femme. La jeune femme lui sourit. Elles commencent à bavarder. Mais tout en discutant, elle ne peut s'empêcher de penser à la sensualité de ces gestes et à la délicatesse de ces formes. La jeune femme le remarque et lui propose de quitter la soirée. Elle se dit que personne ne la regrettera dans cette salle embuée. Alors elles partent ensemble chez Elle.

Elles sont assises sur le canapé. Et boivent quelques verres.
Elles ont arrêté de se parler. Les verres sont par terre. Leurs jambes sont entremêlées. Une des quatre mains caresse une cuisse. Une autre est sur des fesses. La troisième se perd dans de longs cheveux bruns. La quatrième cherche son chemin. A travers des seins, un ventre... Pour arriver à un sexe. Après la main, c'est la bouche qui part à la rencontre de ce sexe. Des cheveux sur un ventre. Des mains sur des seins. Une langue dans un sexe. Un gémissement sort d'une bouche. Deux bouches qui s'embrassent."
Stop? by Eglantine 11:23

Abstinence sexuelle
J'avais réussi à établir une échelle de tolérance en matière d'abstinence sexuelle (volontaire ou non). J'en avais conclu que pour moi, elle comprenait trois degrés. Le premier mois : difficile à supporter, apparition de signes indéniables de manque et de surexcitation. Entre le début du deuxième mois et la fin du troisième mois : je finis par prendre l'habitude et je commence à compenser par des activités multiples et variées qui me font oublier le sexe. Ou presque... A la fin du troisième mois : je deviens folle et je m'arrache les cheveux. Ce qui ne m'a jamais amené à me jeter sur n'importe qui, parce que je ne fais pas l'amour avec n'importe qui. Pas n'importe qui. Pas n'importe comment. Une fois seulement, j'ai fait l'amour pour l'hygiène... Pas terrible.

Dire qu'il m'est arrivé de ne pas faire l'amour pendant trois mois. Incroyable. Et là je ne tiens même plus 15 jours...
Stop? by Eglantine 02:23

Vendredi 7 Mars 2003
52 girls
"Effie, Madge and Mabel and Biddie
See them on the beach
Or in New York City
Tina Louise and Hazel and Mavis
Can you name, name, name, name them today
Can you name, name, name, name them today

Crystal and Candy
Mercedes and Joan, Betty and Brenda,
Suzie and Anita and Phoebe and Jack Jackie-o
These are the girls of the U.S.A.
The principle girls of the U.S.A.

Can you name, name, name, name them today
Can you name, name, name, name them today
Can you name, name, name
."
The B-52's

A chaque fois ça me fout la pêche !
Stop? by Eglantine 11:30

- Quel est votre diagnostic docteur ?
- La patiente est schizophrène, paranoïaque, dysmorphophobique, névrosée et hystérique.
- Ca fait beaucoup pour une seule personne.
- Oui mais elle est schizophrène tout de même
Stop? by Eglantine 00:21

Jeudi 6 Mars 2003
Pourquoi
Je crois que j'ai compris pourquoi je pleurais. Je le sens heureux, il a tout ce dont il avait rêvé. Il vit et travaille à Bali. Il est avec une fille superbe à qui il tient réellement. Je suis heureuse pour lui, vraiment. Mais j'ai envie de réussir comme lui à obtenir ce que je veux c'est tout. Il n'a pas demandé grand chose, pas plus que moi. Un peu de bonheur partagé. Lui l'a eu. Moi j'attends encore. J'attends de savoir ce que je veux vraiment faire. J'attends de me rapprocher de celui que j'aime. J'attends mais je ne suis pas malheureuse, juste impatiente certainement.
Stop? by Eglantine 10:34

Fiançailles
Je viens d'apprendre que P. s'était fiancé avec sa belle des îles, sous les cocotiers. Je pleure depuis que je le sais. Je ne sais pas trop pourquoi. Bien sûr je l'ai aimé mais maintenant c'est mon ami. Peut-être que j'ai peur qu'il ne soit plus présent de la même façon, qu'on ait plus la même complicité. D'autant qu'il est à des milliers de kilomètres. Je pleure peut-être parce que moi-même je ne suis pas fiancée, même si je n'aspire pas à me marier.
On s'est aimé pendant près d'un an. Il s'est fiancé avec elle alors qu'il la connaît depuis moins longtemps. J'aimerais qu'il revienne.
Stop? by Eglantine 10:07

Ca dégouline de bon sentiment et d'images consensuelles... bah !
Stop? by Eglantine 00:12

Oeuvres de jeunesse
"Je me rappelle ton rire
Je me rappelle tes mots
Je ne faisais que sourire
Mais il était trop tôt
Trop tôt pour savoir que tu allais partir
Trop tard pour m'empêcher de t'aimer
Alors je dois continuer à sourire
Pour m'empêcher, aujourd'hui, de crier.
"

"Je peux te prendre dans mes bras
Je peux te caresser mille fois
Aujourd'hui.
Je pourrai leur donner mon corps
Et patiemment attendre les remords
Demain.
Mais j'aimerais être de nouveau unie à toi,
Etre toi, être nous, comme nous l'étions toi et moi,
Hier."
Stop? by Eglantine 00:07

Mercredi 5 Mars 2003
J'ai rêvé son retour
"Si elle revient, ce sera peut-être en pleine
nuit. Demain, si elle en a envie. Peu importe le moment, j'attendrais. A chaque instant, je la guetterais. Vous me croyez dérangée, parce que je l'attends depuis des années ? Ce qui vous gêne, c'est que j'ai pu l'aimer. Et quand bien même, elle ne m'a pas aimée. Cela ne m'empêche pas de rêver d'elle. De penser à ces instants où l'on contemplait l'envolée des hirondelles. A ces moments où elle se promenait nue. Parce qu'elle se disait libre sans tenue. Elle me faisait rire avec ses mots. Et me faisait jouir par son souffle chaud. Elle était simple et légère. Elle était belle même avec des larmes grossières. Parce qu'elle n'était pas vulgaire, mais plutôt singulière. Elle ne se souciait pas de l'opinion d'autrui. Elle ne suivait que ses envies. Jamais on aurait pu l'enchaîner. A moins qu'elle ne l'ait demandé... Pour quelques jeux particuliers, avec lesquels elle se délectait.

Si je l'attends encore aujourd'hui, c'est qu'il me manque cette bouffée d'air frais. Une absence qui en pleine nuit, fait surgir des rêves mauvais. Elle est la seule que je savais vraiment libre. Elle est la seule par sa présence à m'avoir rendue ivre. Ivre d'elle."
Stop? by Eglantine 03:08

Mardi 4 Mars 2003
L'euphorie
Je me sens vraiment EU-PHO-RIQUE. Peut-être le contrecoup de la fièvre. Attachez-moi sinon je fais un malheur
. J'ai tellement d'énergie que je ne sais plus quoi en faire... Je me sens mieux physiquement et en plus j'ai presque terminé ma partie pour la revue de presse. Que demander de plus ? Moi je sais. Mais je ne fais qu'en rêver.
Stop? by Eglantine 20:03

L'agonie
38.1°. Ma fièvre tombe. Depuis deux nuits, je respire comme un phoque et je transpire comme un gnou... Ce matin, ça a l'air d'aller mieux. Je n'ai plus mal au crâne au moins.
Le pire, c'est de ne pas pouvoir passer la journée en pyjama à regarder des conneries à la télé. Ca m'aiderait à me sentir mieux, plus vite. Mais bien évidemment j'ai cette satanée revue de presse à préparer pour vendredi. J'aurais bien laissée A. faire ça toute seule mais ça m'aurait donné mauvaise conscience. Aujourd'hui, je dois taper une partie que j'ai préparée à moitié dans le coma hier soir. J'ai un cours à 15h30 et j'espère rentrer chez moi saine et sauve...

Personne pour s'occuper de moi hier soir, et pourtant j'étais bien chaude ! :)
Stop? by Eglantine 10:22

Dimanche 2 Mars 2003
Mes pensées du dimanche
Manger. Dormir. Manger. Dormir. Manger encore. Dormir encore. Manger dans différents lieux. Mais toujours dormir dans ce petit lit. Manger avec différentes personnes chaque jour. Mais dormir seule tous les soirs.

Bon ben j'y vais alors... dans ce petit lit... toute seule...
Stop? by Eglantine 23:42

Heureusement la journée ne fait que commencer...
Stop? by Eglantine 11:59

 
     

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