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métro des blogs parisiens

Mercredi 9 Décembre 2009

Ca faisait longtemps tiens… Au détour d’une insomnie, en l’absence de l’autre, je crois que le moment est parfait. Surtout que dans ma tête, ça ronronne. Ma tête, elle me dit qu’il n’y a pas si longtemps j’étais un peu tout le temps célibataire et légère. Je rencontrais un inconnu, un soir ou plus tôt, il devenait intime, un soir ou même plus. Et si c’était plus, je me rappelle que ca se terminait toujours en moins. D’appétit, de joie, de sourires, à cause du mot fin qui termine toute histoire.

Aujourd’hui, je ne suis plus célibataire. Vraiment plus célibataire. Je suis installée, avec lui. Je veux des enfants, une famille, un foyer. Je suis heureuse et amoureuse. Mais… c’est différent. C’est certainement un peu idiot de se dire ça quand on est bien. Je ne sais pas si c’est de la nostalgie ou la peur de changer. Evidemment, j’ai changé ou plutôt évolué ? Je crois que ça me manque. Rencontrer un inconnu et ne pas savoir ce dont sera fait le lendemain.

Je suis contente d’avoir gardé cette page. Pour les moments comme ça. Avec moi-même.

Stop? by Eglantine 2:52 à Shanghaï

Dimanche 14 Septembre 2008

Je déteste être en couple, je déteste être seule. Je déteste quand tout va bien, je déteste quand tout va mal. Jamais, jamais, je suis jamais contente ! Paris, Londres, New-York ou Shanghaï quelle importance. C'est toujours la même carcasse que je trimballe et toujours le même putain de cerveau overloaded.

Du changement, il m'en faut. Mais ce n'est pas qu'une question d'environnement, tout est la dedans, dans ma boîte crânienne. Pourtant, j'essaie mais le déclic n'est pas encore arrivé. Il y a des moments où la volonté ne suffit pas.

Bon d'accord, je fais mon aigrie pas contente et tout et tout. Mais c'est sûr, ma vie est loin d'être dégueu. Je m'amuse, j'ai rencontré des gens qui en valent vraiment la peine, tous les jours je m'extasie de la différence culturelle qui existe ici, je découvre aussi que je suis capable de chose auxquelles je n'aurais jamais pensé ou jamais accepté de céder, sur le plan professionnel comme personnel. Je travaille dans un resto, putain de merde ! Je sors avec américain ! Un américain, et ouais, personne n'est parfait. J'ai juste envie d'être bien. Je suis bien. Mais parfois je sens qu'il manque un truc. Ou peut-être que c'est juste la constante recherche du bonheur qui nous fait toujours cogiter un jour ou l'autre. Plusieurs jours et plusieurs autres. Non, mais en fait c'est simple. J'ai juste un sale caractère.

Stop? by Eglantine 0:11 à Shanghaï

Dimanche 23 Mars 2008

En négociation avec le diable.
Oui, je me sens en négociation avec le diable pour la vente de mon âme. Jusqu'à présent, je résiste et je trouve que je ne m'en sors pas si mal. Mais, il est sacrément rusé ce diable de diable ! Et j'ai eu aussi la faiblesse de lui montrer mes failles... Erreur fatale, il ne manquera pas de le relever à notre prochain meeting. Le fin parleur, il me dit que ce dont j'ai besoin avant tout c'est d'un réel changement. Mais à l'entendre je ne suis pas rassurée. Je ne veux pas brûler mes principes, dont je suis fière, pour un changement qui ne me plairait guère.

Pour l'instant, je fais profil bas. J'écoute sagement ses propositions en hochant la tête. Sans accepter de compromis qui pourrait me perdre et qui pourrait à jamais déformer mon reflet. La meilleure leçon qu'il m'ait donné, est d'écouter, parler peu et réfléchir avant de me décider à parler. Dur, dur, étant donné mon incommensurable capacité à parler sans réfléchir. Il faut que je garde en tête que mon interlocuteur est bien trop spécifique pour que je reste naturelle. J'essaie, j'espère qu'il ne m'aura pas à l'usure !

A part cette rude négociation, la vie suit son cours. Cette semaine, je change de rythme et je ne sais pas vraiment si ce sera en bien ou pas... Je verrai bien. "Le plus important ma fille, c'est de rester droite dans tes bottes", phrase anodine qui reste en ma mémoire depuis 5 ans. Le bon sens prime.

Stop? by Eglantine 1:06 à Shanghaï

Dimanche 9 Mars 2008

I'm losing my mind in Shanghaï
Voilà, ça y est j'y suis. Shanghaï est mon quotidien à présent et cette ville comble étonnament mes attentes. Tellement que je ne veux plus en partir. J'aimerais pouvoir rester et faire mon bonhomme de chemin ici. C'était loin d'être facile au début, et je ne m'attendais pas vraiment à ce que ça le soit en fait. Ce n'est toujours pas facile, mais je sais maintenant ce que je veux. J'ai l'impression que je me suis trouvée une place à moi.

Mais... il y a un mais. Je bénéficie d'un certain confort, d'une vie agréable, je profite de sorties, dîners etc., il n'en reste pas moins que dans cette immense ville, je me sens parfois bien seule. Je connais des gens sans les connaître vraiment pour l'instant. Ceux qui ont toujours su m'écouter et m'entendre me manquent dans mes moments d'égarements. Personne avec qui discuter autour d'un café de ma pseudo-vie sentimentale ici. Je me suis prise d'affection avec la mauvaise personne. Rencontrée au mauvais endroit, au mauvais moment. Je me repose sur elle comme sur une béquille quand j'ai besoin d'affection. C'est moi ça. Ce coeur d'artichaud. J'étais loin de penser que ça m'arriverait ici. Mais j'aurais du m'en douter, j'ai toujours eu besoin de ça. Ca s'est produit plus vite que prévu. Si seulement je n'avais pas à le voir tous les jours. Si seulement, j'arrivais à le comprendre. Si seulement, j'arrêtais ces conneries. Je m'accroche parce que j'ai besoin de repères ici. Et je sais que pour le moment il me fait du bien. Mais je sais tout aussi bien, que ça va finir par me blesser. Même si jusqu'à présent j'ai prétendu le contraire.

Depuis quelques nuits, je dors mal. Je recherche sans arrêt à dormir de nouveau à lui. Les pensées foisonnent dans mon esprit à ce moment inopportun, destiné à un repos salvateur. J'aimerais enfin être indépendante. Il me suffirait de rencontrer quelqu'un d'autre. J'en rencontre du monde mais pour l'instant personne qui me le fasse oublier. Et même, il se rappelle à moi tous les jours ! Il n'y a pas grand chose à faire pour éviter ça. Même si je le voulais. Je croise les doigts pour trouver un autre boulot et prendre de la distance avec lui. Ca me fera du bien et à lui aussi certainement. J'ai toujours eu horreur d'être envahissante et par la force des choses ici, je le deviens, et ça m'écoeure. Il me faut passer à autre chose et en attendant prendre mon mal en patience. La vie à Shanghaï n'est pas bien loin de celle à Paris... En tous cas, pour tout ce qui est personnel.

Stop? by Eglantine 4:30 à Shanghaï

Mercredi 16 Janvier 2008

Paris-Shanghaï
Dans quelques heures, je vais m'envoler vers Shanghaï via Londres. Je ne sais pas vraiment ce que je fais de ma vie en ce moment, j'ai encore, je crois, de l'espoir. Mais je sens qu'il va falloir beaucoup de motivation. Je ne sais pas ce qui m'attend, je ne sais pas si ça me plaira, je ne sais rien mais je me laisse porter. En fait, je ne sais pas grand chose. Malgré tout, je suis contente qu'il y ait une suite et surtout de ne pas avoir trop baisser les bras. J'avoue qu'à Saigon j'ai trop rapidement lâcher prise et pourtant c'est sûr ça aurait pu être bien. Ca aurait pu, dans une autre vie, dans d'autres conditions. En tous cas, ça m'a permis de me bouger et finalement de tenter Shanghaï. Voilà, peut-être que je serai revenue bientôt et là il faudra faire une mise au point. Peut-être que j'y resterai plus longtemps, qui sait ?

Stop? by Eglantine 2:22

Mardi 8 Janvier 2008

Si j'avais des ailes ce serait plus simple
Bon voilà, je suis toujours dans cette phase de... transition ? Si on veut. Mais a priori ça y est je m'envole pour Shanghaï le 16 janvier. Pour être honnête, je fuis. Parce que j'en ai la possibilité. Je fuis vers l'Asie en espérant que je trouverai assez de confiance en moi pour me lancer. Je pars d'un meilleur pied, je veux me concentrer entièrement à trouver une stabilité émotionnelle et ça passe d'abord par une stabilité professionnelle. Que dis-je, une stabilité financière plutôt...

En ce moment, je suis plutôt du genre célibataire/aigrie/à la recherche de sa voie (et de sa voix). Globalement, je me sens comme un mort vivant. Ni bien, ni mal. Il faut juste que je me décide à rejoindre le monde des vivants. Pour de bon. Pour l'instant, je crois que j'en suis le chemin. A ma manière. Avant d'affronter les vivants, qui sont plus cruels que les morts, je dois renforcer mes défenses.

Maintenant qui vivra verra. Je regrette certaines choses (oh malheur, des regrets...), mais il faut savoir se protéger et s'imposer des choix disons... raisonnables. J'ai pour une fois vraiment l'impression qu'une part de moi est morte. Ne nous hâtons pas à conclure si vite jeune fille, à chaque fois vous le savez bien, c'est toujours la même rengaine. Oui bonne mère, attendons de voir. Attendre et voir.

Stop? by Eglantine 14:04

Vendredi 28 Décembre 2007

Beaucoup de blablas et on ne comprend rien, comme d'habitude en fait. Je n'ai plus l'énergie, plus les moyens alors je dis merde. Merde à tout. C'est tout.

Stop? by Eglantine 21:15

Paris
Je suis revenue. Rapidement. Plus rapidement que prévu. Plus rapidement que je n'aurais dû peut-être. C'est certain j'aurais pu réussir là-bas. Mais voilà, il y a bien des choses que je peux supporter et pardonner, à l'exception de l'abandon. Réelle ou ressentie. C'est le seul sentiment dont je ne peux me remettre. C'est un sentiment qui me rend vulnérable et impuissante. Je ne veux jamais plus ressentir ça. Jamais.

Je repars bientôt, ailleurs. Pour être honnête, je pars pour fuir. Encore une mauvaise raison. J'ai besoin de nouveau. Je sais que je pourrais le trouver ici mais j'ai l'intime conviction que ce sera plus facile, loin. Ici je me sens amoindrie. Déjà avant de partir, mais depuis mon retour en plus, je me sens humiliée. Traverser le monde pour rejoindre un homme. Au fond je savais que c'était stupide. Mais ce n'est pas grave, j'apprends aussi de mes erreurs passées. Ca n'arrivera plus. Je ne prendrai plus de risque pour un homme. L'amour n'existe pas. L'amour tel qu'on se le conçoit, n'existe pas. L'amour tel que je me l'imagine...

Il y aura d'autres vies. D'autres vies professionnelles. D'autres vies sentimentales. Mais, je les vivrai avec lucidité. Il n'y a rien qui mérite que je me rende vulnérable.

Stop? by Eglantine 20:57

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