Dimanche 30 Novembre 2003

Face à la mort
En me levant ce matin, à peu près vers 12h45, le poisson rouge blanc, pour info : le plus gros, avec une triste mine. Il ne bougeait pas beaucoup et restait sur le côté à flotter. Il devait dormir... Au bout d'une heure, j'ai eu des doutes. Et s'il était mort ? Effectivement, pas de signes de respiration, pas de pouls, l'oeil dans le vide. J'avertis sur le champ la tutrice légale et me charges de la cérémonie. Comme prévu, il rejoindra l'océan. Tout ce dont il a toujours rêvé. Les grands espaces, les algues à perte de vue, un melting pot sans mesure, la dure loi du plus gros poisson qui mange les plus petits... Il n'était pas dans son élément ici, pas assez d'aventures. Il va laisser beaucoup de souvenirs, d'émotions et d'amis. Son colocataire aussi. Tout n'était pas parfait, ils avaient bien sûr leurs petites querelles. Avant de mourir, c'est vrai qu'il mangeait toute la nourriture et maltraitait légèrement le petit coloc, en l'en faire devenir dépressif (voir preuve en image). Mais, faisons fi du passé, aujourd'hui était sa journée.

He's alive, ALIVE !

Stop? by Eglantine 00:46

Vendredi 28 Novembre 2003

Fait chier
Je suis fatiguée d'être fatiguée. Je suis fatiguée d'être de mauvaise humeur aujourd'hui. Je suis fatiguée de travailler avec des gens cons. Je suis fatiguée de travailleur avec un chieur né. J'en ai marre de ne pas savoir me changer les idées. J'en ai marre de ne réussir à me distraire qu'en baisant avec des mecs que je connais pas. J'en ai marre de ne pas pouvoir baiser quand j'en ai envie. J'en ai marre d'être aussi gourde. J'en ai marre de ne pas savoir quoi raconter. J'en ai marre d'être si fade. J'en ai marre de ne pas être moi aujourd'hui...

Je vous en prie ce soir il faut vraiment m'aider. J'ai juste besoin de boire, rire et parler, mais juste pour dire des conneries. Je vous fais confiance, vous ne m'avez jamais déçue. Rappelez moi qu'il n'y pas que le cul dans ma vie. Rappelez moi que je suis quelqu'un pour vous.

Là je suis vraiment trop fatiguée. Je déraille complètement.

Stop? by Eglantine 14:28

Jeudi 27 Novembre 2003

Comme dans les films, tout pareil
Il m'a appelée vers minuit. Il est libre cette nuit. Je me suis dit que si je n'y allais pas, je ne pourrais peut-être pas le revoir avant un long moment. Trois quart d'heure plus tard, je suis arrivée sur la place près de chez lui. Il est venu me chercher, je ne connais pas le chemin. En fait, je ne suis jamais allée chez lui. En fait, je ne le connais pas vraiment. On ne s'est vu qu'une seule fois. Il me plaît d'une manière indescritptible. Pourtant, il est petit et porte des t-shirts troués. Je ne sais pas trop quoi lui dire alors je me mets à parler à la vitesse de la lumière, de débilités profondes. Son haleine sent l'acool, mais ça n'enlève rien à son charme. Je suis subjugée. Comment un aussi petit homme peut avoir autant de présence ? Chez lui, c'est une petite maison en plein Paris. Elle n'est pas grande, mais accueillante. Autour d'un verre vin blanc puis de vin rouge, on a discuté et c'est incroyable comme j'ai pu me trouver stupide. Stupide ! Quand on s'est rencontré, avant qu'il ne parte il m'a dit qu'il rêvait de m'embrasser. Depuis, j'y ai pensé sans arrêt. Devant lui, je ne penses qu'à lui offrir mes lèvres mais je ne sais pas. Alors on parle, on boit, on parle et on boit. Il est deux heures du matin demain je me lèves vers huit heures. Il veut s'allonger, se reposer. Au sous-sol, il y a sa chambre. Quand je descends, il est devant l'ordinateur. Il met de la musique, que je ne connais pas. Il s'étale sur son lit et je m'allonge près de lui. Je l'observe minutieusement et je n'ai envie que d'une chose. Je ne comprends pas pourquoi je reste paralysée. Je crois qu'il s'endort, il faut éteindre la lumière.

Je me déshabille pour passer sous les couvertures et dormir. C'est trop tard il ne se passera rien entre nous. J'ai un mal fou à dormir, il fait vraiment trop chaud. Je me retourne dans tous les sens, en m'arrêtant souvent pour voir son visage grâce à la lueur qui vient des fenêtres. Je ne pense pas à baiser, j'ai juste envie d'être un peu plus proche de lui. C'est vraiment trop bizarre. Finalement, je ne lui plais peut-être pas. Moi qui pensais me retrouver dans ses bras à mon arrivée... Je pense sans cesse, il faut pourtant que je dormes. J'ai soif. Je monte à la cuisine chercher de l'eau. Je me remets dans le lit, face à lui et l'embrasses sur la joue. J'ai toujours attendu que les autres s'approchent de moi et ils l'ont toujours fait. Toutes les choses que j'ai voulu sont venues à moi, sans que je fasses le moindre effort. Et cette nuit, non. Une exception que je ne sais pas comment prendre. J'ai l'impression de tout avoir à apprendre. J'ai simplement peur de ne plus en avoir l'occasion plus tard. Et s'il ne voulait plus me revoir ?

Je suis dos à lui et j'essaie toujours de dormir. Je ne sais pas quelle heure il est, mais certainement déjà trop tard pour que mon sommeil soit réparateur. Il bouge et je crois sentir son bras ou sa main contre mon dos. J'en frémis. Un instant plus tard il pose sa main sur ma hanche. L'instant d'après, il me serre contre lui. Je sens mon coeur battre, fort. Je ne sais toujours pas comment faire. Mais je me sens rassurée de le sentir si près de moi. Je suis sûre de pouvoir dormir maintenant.

Oh merde, je me suis endormie trop longtemps. Il faut que je reprennes le métro dans l'autre sens...

Stop? by Eglantine 21:48

Lundi 24 Novembre 2003

Il suffisait de demander...
"L'avocat doit exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendante probité, humanité, respecter dans cet exercice les principes d'honneur de loyauté de desintéressement de confraternité de délicatesse de modération et de courtoisie..." Pour l'instant, tout ce qui l'intéresse c'est de sortir de ce 16 m² et de respirer autre chose que cet air asphyxié de lois. La déontologie attendra bien quelques heures. L'école d'avocats lui prend beaucoup de son temps, en ce moment. Bientôt, ce sera terminé, les derniers examens se terminent dans une semaine. Il a bien envie d'aller au cinéma. Juste pour se changer les idées. Il appelle quelques personnes. Personne de libre pour un cinéma ce soir, tant pis, il ira seul pour une fois. Il se fait un café avant de partir, ouvre la fenêtre pour voir s'il fait froid. Dix minutes plus tard, il est sur son vélo et descend la rue Blanche.

Dans le bus, elle observe chaque passant, parfois elle plonge son regard dans le paysage et il se noie dans la Seine. Aujourd'hui, les clients étaient gentils et surtout patients. Elle se dit qu'être vendeuse ne peut pas durer toute une vie. Même dans les boutiques les plus prestigieuses. Rester debout toute la journée, être aimable toute la journée... Faire autre chose ? Il est trop tard pour ce qu'elle souhaite. Personne ne s'est assis à ses côtés durant tout le trajet. Peut-être parce qu'elle a cet air distant qui fait hésiter plus d'un homme. Elle suit du regard une femme qui marche dans la rue. Comme si elle se sentait observer, la femme tourne la tête vers le bus et croise son regard. Ce qui l'a fait sourire. Il est 19h. Ce soir, elle va au cinéma. Seule. Encore un de ces moments, où elle aime profiter d'elle-même.

Les Marins perdus, Les Sentiments, Mauvais Esprit, Michel Vaillant ou Tais-toi... Le choix n'est pas difficile. Les Sentiments. Il prend son ticket. Il a encore une demi-heure avant le début de la séance. Il va faire un tour à la Fnac. En se dirigeant vers le cinéma, il voit une grande blonde portant un manteau rouge descendre du bus. D'un pas précipité, elle entre dans le cinéma. Il la suit son ticket à la main.

Opéra 4 septembre. Juste le temps d'arriver au cinéma et de prendre son ticket. Melvil Poupaud est vraiment trop mignon. C'est comme ça qu'elle choisit la plupart des films. Elle aime voir du beau. Dans les images, comme dans les visages. Elle s'assoit dans la rangée du milieu. Un jeune homme blond s'assoit à deux sièges d'elle. Elle le regardes discrètement. Il retire son pull gris et dévoile une chemise bleue. Elle le trouve plutôt sexy. Elle détourne le regard quand il se retourne vers elle.

A la fin du film, elle sort de la salle avant lui. C'est dommage. Il pousse la porte, elle est encore là. Elle s'approche de lui, un sourire aux lèvres. "Est-ce que vous auriez une cigarette ?" Il se maudit parce qu'il ne fume pas. "Tant pis", elle s'éloigne de lui. Il se dit qu'il devrait la rattraper, lui dire quelque chose, n'importe quoi. Pendant qu'il se parle à lui-même, une main saisit son bras. C'est elle, ses yeux ne se taisent donc jamais... Elle approche son visage du sien et l'embrasse.

Stop? by Eglantine 21:28

Dimanche 23 Novembre 2003

Arrivée
Il y a presque trois mois, j'aurais fait tout ce qui était possible de faire pour te voir. J'ai inventé les stratagèmes les plus fous pour te croiser au coin d'une rue. Mais rien n'a fait, tu m'échappais toujours. J'avais cette sensation désagréable de te laisser glisser d'entre mes doigts. Je ne crois pas avoir déjà mis autant d'énergie et de folie, juste pour voir un homme. Tout en restant discrète, dur dur... Malgré tout, mon ardeur s'est apaisée. Je t'ai oubliée. Tu n'existais que dans un monde loin du mien. Mais ce soir, tu es là devant moi. Pour une fois que tu as été derrière, de l'autre côté. T'en rendais-tu compte ? Vraiment ? J'en doutes. Maintenant, je ne saurais que faire de toi. Veux-tu être mon ami ? On pourrait en rire autour d'un verre de vin. Assieds toi et dis mois ce qui t'amènes.

Je te l'avais bien dit. Ca ne dure qu'un temps avec moi. Je me lasses vite, dans ce cas je me suis vite découragée. La patience n'est vraiment pas une de mes qualités. Je n'ai pas cherché d'autres distractions alors que j'essayais en vain d'attirer ton attention. Ou si peu. Je sens qu'il va m'en falloir par milliers. Ca ne me ressemble guère de m'abstenir si longuement. Tu sais je finis aussi par reconnaître mes défauts et mes torts. Je suis agréable mais sans surprise, extrêmiste mais prévisible. Voilà tout.

Stop? by Eglantine 21:29

Vendredi 21 Novembre 2003

Bad day
La journée n'est pas terminée que je pense déjà que c'est une sale journée de merde ! Elle a commencé avec une grosse engueulade, partie d'un détail ou plutôt une accumulation de détails. Derrière mon écran à mon bureau, je n'arrête pas de me dire que je ne devrais pas passer la journée ici. J'ai envie de pleurer, c'est plus fort que moi. J'aimerais pouvoir partir. Encore. Mais je ne saurais pas où aller. Peut-être que c'est moi après tout qui ne sais pas vivre avec les autres...

Stop? by Eglantine 12:24

Mardi 18 Novembre 2003

Reklame
La seule publicité que je tolére ici, est celle que je fais moi-même. Alors si vous êtes à Bordeaux et que vous souhaitez offrir des fleurs, je ne vous conseille qu'une seule adresse : Bloom 72 rue du Pas St-Georges 33000 Bordeaux. C'est un ancien parisien, un peu nostalgique, aux mains dorées, qui vous compose de gros comme de très petits bouquets, mais toujours aussi jolis, avec sourire et bonne humeur. Juste pour remercier le fleuriste et son ami pour m'avoir si bien accueillie.

Stop? by Eglantine 23:00

Rappelons nous que le décor est figé, mais que nous sommes en mouvement Les fantômes aiment les couloirs
Dans le monde réel, je suis immobile et c'est l'environnement qui me fait vaciller. Désormais et pour l'instant, Bordeaux est la destination de mes envies, la capitale de mes rêves. Ses petites ruelles pavées, sombres et au parcours douteux ont eu raison de ma passion parisienne. Elle m'a fait pleurer, parce que je ne voulais plus la quitter mais aussi parce que je ne pouvais parfois plus la supporter. J'adores la rejoindre mais jamais m'en éloigner. J'y laisses plus que de l'ADN. C'est certain. Même si je le souhaitais je ne pourrais pas m'en défaire. A Bordeaux, on peut avoir un bouquet pour 2 € et pas seulement une demi-rose. A Bordeaux, il y a beaucoup plus de choses encore à 2 €. Mais l'amour est toujours gratuit.

Dans mon cahier, j'ai écrit mille choses qui sont fausses. J'y ai noté mes peurs les plus ridicules. Je suis heureuse de reconnaître que j'avais tort. Dans la vraie vie, se poser des questions ne donnent pas toujours de réponses. Dans la vraie vie, il faut aussi savoir se taire. Dans la vraie vie, je n'écris pas je vis.

Eglantine muette pendant quelques jours. Emportée par la ville de Bordeaux ou plutôt un bordelais, ou presque. Plus qu'un rapport de forces, c'est une histoire de contradictions.

Stop? by Eglantine 22:42

Mercredi 12 Novembre 2003

Merci. Merci de me rappeler que je peux encore avoir envie. Juste l'envie de... Ca faisait trop longtemps.

Stop? by Eglantine 22:55

Ennui, impatience. Pilule bleue, pilule rose.
Il y a des gens qui bougent autour de moi, des choses aussi. Rien ne me paraît familier. Quelque chose a changé, ça me semble évident. Ce n'est pas moi. Les autres sont des autres. Je suis toujours moi. J'attends quelqu'un ? Je ne crois pas, je ne sais plus. J'ai peut-être oublié quelque chose. Il faudra vérifier. Mais comment ? Pas sûr que je me rappelle.

Stop? by Eglantine 14:44

Dimanche 9 Novembre 2003

A 35's birthday party
When I was 16-17, it was so cool to know people ten years older than me. I was always the youngest one and also I loved to feel like grown up. And guys knew how to warm me up. After this time, I had friends of my age and it was quite different. They knew how to have fun as teenagers and it was what I needed. Yesterday, there was a birthday party. This girl is now 35, married with one child. At the party there were about fifteen kids and married or almost married couples. I felt bad. The only hot guy was also married with one child. But I kept thinking : He's too hot, he's really too hot. I guess that's the way life goes. You get older, then you get married and eventually you have kids. The only thing you must not do : invite too young or with no date friends at your party. They will get bored. Or don't have children. Or, definitely, don't bring them on. Please. They're are so cute, but not in the mood of a party.

Stop? by Eglantine 13:31

Jeudi 6 Novembre 2003

 

Jolies poupées. Les maikos et les geikos qui traversent à petits pas les rues de Kyoto, sourient du coin des lèvres à leurs clients sacrément bourrés au saké. Petite maiko deviendras-tu une geiko ?

Stop? by Eglantine 23:02

Mes petites geishas

Mercredi 5 Novembre 2003

Sur quelle planète ?
Aux mots : Je n'ai pas trop le moral, on m'a répondu : Tu veux venir faire l'amour avec nous [lui et sa copine, for the record] ce soir pour te remonter le moral ?

Stop? by Eglantine 16:44

Pour m'endormir, j'ai trouvé deux moyens : la télévision et la masturbation. Je n'aime pas ce mot, il sonne faux. Je dissocie ces deux moyens, mais depuis quelques temps c'est l'un puis l'autre, l'ordre importe peu, même s'il y en a un irrémédiable. Malgré une libido peu expansive, toutes les nuits, ou presque, je me caresse pour un meilleur sommeil. Cette masturbation (again) ne part pas d'une envie, je n'ai d'ailleurs jamais été une adepte. Trop triste d'être seule. Donc, voilà que je me force en quelque sorte, parce que c'est mon somnifère. Il peut arriver toutefois que j'en éprouve l'envie, plus que le besoin. Rarement.

Une fois je suis allée plus loin. Ne me contentant plus de mes mains et doigts. J'ai eu pour Noël dernier un vibromasseur, offert en réponse à ma curiosité. L'idée de pouvoir se faire plaisir seule et à tout instant m'a toujours fascinée. Je ne m'en suis servie que trois fois et les deux premières fois sans apprécier. Juste pour voir. La dernière fois, j'ai eu l'envie de l'utiliser et j'ai su le faire. Maintenant, je ne pense plus pouvoir m'en séparer. j'ai vraiment découvert une autre dimension à mon plaisir solitaire. Mais je ne m'amuserais jamais autant qu'avec un partenaire.

Eveiller le désir est complètement différent. J'en ai besoin. Eveiller et être éveillée. Ce qu'il se passe avant le sexe est parfois plus intense que le sexe en soi. Difficile de s'en passer. Cet "avant sexe" est toujours différent d'une personne à l'autre et d'un moment à l'autre. Il suffit d'un peu d'harmonie pour atteindre la perfection. Sauvage ou douce... J'aime qu'on me bouscule. Je ne sais pas bien accueillir la douceur de l'autre. Pourtant, on me trouve douce, certainement parce que je ne suis absolument pas dure. Malgré tout, j'adore qu'on s'occupe entièrement de moi. Au mieux, être attachée. Je ne suis pas pour autant avare d'actes sexuels, mais plutôt de tendresse. Et dans ce cas là, il ne s'agit plus de sexe. Je ne sais pas faire.

Le sexe pour moi est simple. Faire ce dont on a envie et avec qui on le souhaite, a contrario, refuser le reste. J'ai dit simple pas facile. Il faut le prendre tel qu'il est : un plaisir. S'en priver, c'est se condamner à l'aigreur. C'ets dommage. Peut-être est-ce du à mon "jeune" âge, mais j'ai l'impression de pouvoir apprendre encore et encore. Je ne suis pas blasée. C'est important pour moi le sexe. Le sexe est important et non primordial. J'aime l'intense et l'éphémère. J'aime pouvoir répéter les plaisirs et les varier. J'aime faire l'amour, baiser, niquer... Un moment où l'esprit s'évade complètement.

J'ai envie. De trembler. De me réchauffer de l'intérieur. Juste une envie des phases de séduction, excitation et baise. Pas plus. En ce moment, j'essaie d'évaluer une moyenne d'amants pour chaque personne de mon entourage. Tout ça pour me situer moi-même. Ridicule, je sais. le problème avec les moyennes c'est qu'il y a toujours des gens pour qui ce sera trop et d'autres, pas assez. 7 ans de vie sexuelle, 3 ans de vie sexuelle effective (avec orgasmes). 19 amants, dont 8 occasionnels.

J'utilise du papier et un stylo ! Depuis la nuit dernière, j'écris, j'écris, j'écris. Peu importe le style, peu importe le sens. J'aime d'autant plus sur une feuille à petits carreaux avec un bic vleu. Je me rends compte à quel point les jours et les nuits ne se ressemblent jamais.

Stop? by Eglantine 16:00

Samedi 1er Novembre 2003

Elle fume une cigarette à la fenêtre. Le froid la fait trembler. Ou peut-être est-ce autre chose. Elle enfouit son visage au creux de ses bras croisés, pendant un long moment. Elle referme la fenêtre et s'allonge sur le lit. Elle ne se rappelle plus quand ils se sont parlés pour la dernière fois. Trop longtemps. Il allait à un concert avec son ami Jérôme. Il pleuvait là-bas et il n'a pu lui parler que quelques instants. Depuis, elle en a laissé des messages sur son répondeur. Il lui manque. L'affection qu'il lui porte, lui manque. Les baisers avec lesquel il la couvre toujours. En pensant à lui, elle sent son coeur battre de plus en plus vite. Elle se demande si elle pourrait en exploser. Elle ne sait pas ce qu'il fait. Elle ne sait pas avec qui. Elle ne sait pas ce qu'il pense. Elle ne saura jamais. Loin des yeux, loin des yeux. Ils vivent chacun leur vie. Elle a juste peur qu'il l'oublie. Mais elle ne peut pas savoir. En attendant de le revoir, elle relit les lettres et regarde les photos.

Ce soir est différent de tous les autres. Elle ne sait pas pourquoi. Elle espère que son intuition la trompe. Pour une fois.

Stop? by Eglantine 23:47

 
Mon défaut ? Vouloir être le centre... de tout.

Stop? by Eglantine 04:03

 

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