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Mardi 30 Septembre 2003
Pari
S'il ne vient pas, je gagne une bière. Mais s'il vient ? Je ne suis pas sûre de gagner quoi que ce soit. Au moins je saurais.
Stop? by Eglantine 01:08

Sentimentalement bancale
Parfois, j'ai l'impression de l'aimer plus que toi. Tu as raison, il faut arrêter les drames et les mensonges. Dire que je crie au scandale, parce que tu dis ne plus croire mes paroles. Si je l'aime, tu vois bien ce qu'il vaut mon amour. Bien sûr, tout ce que je t'ai dit je l'ai pensé. Mais voilà, je vis tout dans l'instant même mes sentiments. Tu as bien raison de ne plus me croire. Je t'ai mené bien trop loin dans la souffrance. Si j'y arrive, je me contenterais de cette vie faite de moments successifs. Ce serait trop pour toi. Es-tu bien sûr que je te fasse plus de bien que de mal ?

En ce moment, j'ai besoin de quelqu'un qui me prenne dans ses bras sans rien me demander, sans même dire un mot. J'ai besoin de me reposer sur quelqu'un.
Stop? by Eglantine 00:28

Lundi 29 Septembre 2003
Dans le métro
Depuis quelques temps à Place d'Italie, un message qui me fait sourire :" Mesdames et messieurs. Nous vous rappelons que le prochain train n'est jamais loin." Mais pas autant que le conducteur qui nous dit bonjour et nous souhaite un bon voyage dans son train.
Stop? by Eglantine 22:47

Dimanche 28 Septembre 2003
Lola
Lola,
Qu'y-a-t-il Lola ?
Lola,
Ne courez pas, Lola !
Lola,
Ne pleurez pas, Lola !
Lola dans tes bras
Lola dans tes draps
Lola toujours là
Appelle-moi Lola
Lola, Lola, Lola...
Stop? by Eglantine 18:22

Déjà vu
Depuis un an, elle luttait ainsi tous les jours, tous les soirs, contre cette obsession grandissante, contre cette image qui hantait ses rêves, qui hantait sa chair, et troublait ses nuits. Elle se sentait prise comme une bête dans un filet, liée, jetée dans les bras de ce mâle qui l'avait vaincue, conquise rien que par le poil de sa lèvre et par la couleur de ses yeux.
"Bel Ami", Guy de Maupassant.

Pourquoi lutter ? J'accepte de me rendre à l'absurdiré de mes sentiments et de cesser le trouble en mon esprit. J'accepte de me laisser porter par l'élan de ma passion et de me retrouver sans défense dans ses bras. Qu'il use et abuse de moi, tant que je peux m'enivrer de tout son être.
Stop? by Eglantine 04:42

4 heures et j'ai la pêche. J'aurai pu faire durer la soirée jusqu'à l'aube. Mais les autres n'ont pas forcément mon énergie... Il faut dire que de ne pas boire trop d'alcool, joue en ma faveur. Peuchère ! Même sans alcool j'arrive à dire et faire des conneries. Je n'ai décidément pas besoin d'être saoule pour être drôle ou débile, selon les avis... Je ne sais pas quoi faire, je n'ai pas envie de dormir pour l'instant. J'ai bien mon mémoire à lire mais je n'en ai évidemment pas envie. Et puis il faut l'imprimer, je risque de les réveiller. Je peux peut-être travailler mes accents. On verra. Je trouverai bien. Un peu de lecture peut-être. Je ne sais pas. Il faut aussi que je revois mon échelle de tolérance pour le sexe, pour l'abstinence plus précisément. Il semblerait que je me sois trompée... Que de choses à faire. Ne perdons pas une minute.
Stop? by Eglantine 04:13

Samedi 27 Septembre 2003
Obsession (encore)
Obsession n. f. 1) Idée, image, mot qui obsède, qui s'impose à l'esprit de façon répétée et incoercible. 2) En psychologie, représentation accompagnée d'états émotifs pénibles, qui tend à accaparer tout le champ de la conscience.
Pour résumé, ce n'est pas très bon pour l'esprit... Incoercible, c'est tout à fait ça ! Je suis soumise à une obsession.
Il faut que j'aille voir un psy.

Voilà. Je n'arrive plus à dormir et je parle d'obsession. Oui, je suis souvent obsédée. Par des personnes. Mais ça ne dure jamais longtemps. Je me lasse vite de certaines obsessions et je passe à autre chose.
Stop? by Eglantine 00:56

Vendredi 26 Septembre 2003
Muette
Elle ne parle pas beaucoup ces derniers temps. Il semblerait qu'elle soit gênée. De ces agissements. Elle a l'impression d'être allée trop loin. La réalité est bien trop présente, elle a en même reçu les éclaboussures. Elle ne sait plus trop comment faire. Elle a décidé de rester muette. Au moins à ce sujet. Elle a pourtant toujours été d'avis de suivre ses élans. Peut-être parce que la réalité ne lui avait jamais aussi brutalement frappée. La réalité freine parfois les élans. Elle s'interroge sur la suite. Il faudra réfléchir maintenant avant la naissance du moindre espoir. Elle n'a pas l'habitude. Elle va essayer.

Parfois, elle est lui. Souvent, elle est elle ou toi. Mais il arrive, qu'elle soit moi. Ah oui, j'oubliais. 0+1+8 = 9 et 9+2 = 11 et 1+1 = 2. On en revient toujours à ce deux. On en revient toujours à ce calcul, aussi. Mais il n'y a que moi qui le comprenne et que ça conforte. Parfois, j'ai envie de pleurer à cause de toi. Sorry.
Stop? by Eglantine 13:40

Jeudi 25 Septembre 2003
I'm not myself at all
I always wished that I could find someone as beautiful as you.
But in the process I forgot that I was special too.
Stop? by Eglantine 00:39

I'm so stupid
En ce moment, j'ai l'appétit d'une femme enceinte et l'attitude d'une pré-adolescente de 12 ans (à partir de 18h). C'est inquiétant, surtout pour mon attitude. Pourtant, je m'en rends compte. Je me dis que c'est stupide, ridicule et qu'à près de 24 ans, il y a des choses qu'on ne fait plus. J'ai l'impression que c'est maladif. Je ne peux pas m'en empêcher. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je réagis comme ça. Ca ne m'est pas arrivé depuis mes 12 ans ou peut-être 15... J'essaie de me reprendre un peu. Il faut au moins que je me calme. Il faut oublier les inconnus.

Pour mon appétit, je ne m'en fais pas vraiment. Etant donné qu'il n'y a aucune cochonnerie à la maison, je ne me goinfre que de fruits donc pas de danger. C'est dehors qu'est le danger. Tous ces distributeurs de barres chocolatées, ces boulangeries, ces glaciers, ces patisseries... Oui je suis plutôt une gourmande de sucre. Plutôt. Je compense certainement. Certainement.
Stop? by Eglantine 00:20

Mercredi 24 Septembre 2003
Rapt
Séquestrée pendant 3 nuits et 3 jours, ma délivrance n'a heureusement pas tardé à venir. Enlevée dimanche à 15:40 par des individus masqués, je pourrais même dire ridiculement masqués. Porter un masque de Jean-Pierre Foucault, il faut le faire ! J'ai subi d'innombrables et innommables tortures. La plus douloureuse a été celle de mardi soir... Baillonnée et attachée sur ma chaise, ils me tournent vers l'écran de télévision. Ils s'agitent dans tous les sens, certainement trop heureux d'avoir trouver une nouvelle idée pour me martyriser. Ils se teinnent devant l'écran, je n'entends ni ne vois... Quand ils s'écartent pour me laisser seule, je découvres mon supplice. Confessions intimes sur TF1. Fermer les yeux ne m'étaient d'aucun secours, j'avais encore le malheur d'entendre. Les premiers de faiblesse ont été quelques spasmes incontrôlés. Puis j'ai commencé à avoir la nausée. De grosses gouttes de sueur perlaient sur mon front et j'avais de plus en plus de mal à respirer. Après la diffusion de l'émission, j'étais léthargique. Mon cerveau avait fui par tous les orifices de mon corps. C'est ainsi qu'ils m'ont laissé dans une pièce sombre. On ne m'a retrouvé que 17 heures après. Réanimation etc. J'étais dans un état grave mais pas désespéré. Je reprends peu à peu mes esprits. Mais je pense avoir des séquelles. Je ne pourrais plus jamais allumer une télévision. C'est pas plus mal.
Stop? by Eglantine 22:13

Dimanche 21 Septembre 2003
Feel ready
Je serai drôle et spirituelle. Avec un brin d'innocence et de de naïveté. Je serai accessible et te ferai rire. Je serai coquine mais pas trop. Je te dirai non en pensant oui, juste pour que tu me demandes encore et encore. Je finirai par te dire oui à tout. Tu voudras plus et tu attendras.

Non. Je serai moi-même. Avec mes rires bruyants et mes mots sans sous-entendus. Mon air blasé et mon impatience. J'aurai peut-être des nattes pour paraître au moins un peu innocente...
Stop? by Eglantine 15:39

Pour te voir
En sortant, sans même y penser, j'ai pris le chemin qui mène chez toi. Je descends du métro et me retrouve devant l'entrée de ta résidence. Je passe devant sans m'arrêter. Cent mètres plus loin, je reviens sur mes pas et j'entre. Dans la cour, des enfants s'amusent. Je traverse les rires et les sauts, pour rejoindre ton immeuble. Devant l'interphone, j'hésite un long moment. Pas le temps. J'entends l'ascenseur arriver. Et si c'était toi ? Je m'en vais d'un pas précipité sans me retourner. A la grande porte, je vois quelqu'un dans le reflet. Ca pourrait être toi. Il tourne à droite, je me retourne. Non, ce n'est pas toi.

Sur le boulevard, je ralentis le rythme de ma marche. Je ne suis pas encore décidée à partir. Une dernière fois, je regarde derrière moi. Si je reviens, que se passera-t-il ? Si tu me vois, me reconnaitras-tu ? Me souriras-tu ? M'ignoreras-tu ? Je ne sais plus si je veux prendre ce risque. Le risque d'une humiliation. Pourtant, je ne te demande pas grand chose. Si je pouvais avoir un simple sourire, j'en aurais terminé avec cette histoire. Je t'ai attendu et cherché longtemps. Je ne peux plus te laisser partir sans savoir. Et si je pouvais te rendre heureux ? Et si tu pouvais m'aimer ? Il n'y a qu'un seul moyen pour moi d'être fixée. Laisse moi t'approcher.
Stop? by Eglantine 15:12

Rendez-vous secret
Je suis arrivée au parc dix minutes à l'avance.
Il y a du monde aujourd'hui. C'est certainement le soleil qui les attire tous. Il y a beaucoup d'enfants. Ils sont bruyants, cela m'insupporte. Je trouve un banc loin du brouhaha et des cris stridents. Je m'assois et commence la lecture d'un roman. Je ne me rends pas compte que cela fait une heure et demi que je l'attends. Mais je sens une main se poser sur mon épaule.
- Ne te retourne pas.
Je ferme les yeux et reste muette. Il s'approche de mon visage et me parle à l'oreille.
- Cela fait longtemps que tu m'attends.
- Oui.
- Combien de temps ?
- Plus d'une heure.
- Etais-tu sûre que je viendrais ?
- Non.
- Et si je n'étais pas venu, qu'aurais-tu fait ?
- Je ne t'aurais pas attendu plus de deux heures et j'aurais quitté le parc pour rentrer chez moi.
- Es-tu heureuse que je sois ici ?
- Oui.
- Tu es belle. Le sais-tu ? J'aurais été bête de ne pas te rejoindre. Malgré tout, tu me sembles dangereuse. Pour l'instant, je ne vois pas tes yeux. Pour l'instant, je suis en sécurité. Tes yeux me feront certainement sombrer dans la folie. Une douce folie amoureuse qui se transformera peu à peu en amertume et en frustration. Je ne peux vivre cet amour dans l'ombre. Laisse moi donc cesser ce qui n'a pas lieu de commencer.

Il m'embrasse dans le cou et me quitte en courant. Il ne m'a pas laissé le temps. Je me suis levée sans un mot en me retournant et l'ai vu partir en courant. J'ai enfermé son souvenir dans une boîte en verre et j'ai rejoint la triste monotonie de ma vie de femme mariée.
Stop? by Eglantine 02:13

Samedi 20 Septembre 2003
Dragouillée
A la question, tu dois avoir plein d'anecdotes de drague à raconter, j'ai répondu non pas tant que ça. C'est vrai je ne me fais pas souvent draguer. Je suis certes jolie, mais je ne me rends pas très abordable. Aujourd'hui, au jardin du Luxembourg. J'étais une proie idéale. Toute seule assise sur cette petite chaise, le nez plongé dans Bel Ami. Ce livre, je l'avais lu au lycée. Il m'avait bien plu et puis on m'en a reparlé il y a peu de temps. Ca m'a donné l'envie de le relire. Bref, assise dans le jardin, je me suis fait abordée deux fois.

Les deux fois, on m'a demandé un renseignement. Et comme je suis pas une sauvage, je réponds. Les deux fois, on m'a parlé du livre que je lisais. Quel bon prétexte ! Les deux fois, ça m'a saoulé. "Bon ben je vais continuer ma lecture, aurevoir." Evidemment ce sont toujours ceux qui ne nous plaisent pas qui viennent nous aborder. Pas toujours. Mais dans les lieux publics, en général oui. Mais je n'ai pas assez d'expérience dans le domaine pour me prononcer :-) Finalement, ce que j'en ai retenu : je suis ravissante, il ne faut pas lire seule dans un jardin/parc ou assimilés quand on ne veut pas se faire draguer, il ne faut pas aller au Luxembourg le week-end, trop de monde, il me faut absolument un appareil photo.
Stop? by Eglantine 23:45

Pauvre petite
J'ai des gros problèmes d'argent
J'vais m'en sortir mais je n'sais pas comment
Moi qui gagnais des milles et des cents
J'suis dans la gêne momentanément

J'ai des gros problèmes d'argent
J'vais m'en sortir mais je n'sais pas comment
Que le caviar a un goût amer
Quand on est comme moi à découvert

J'ai des gros problèmes d'argent d'indicibles problèmes d'argent...

Plus un sou en poche, plus une cigarette. Je n'ai pas appris à vivre sans un sou en poche. Je n'ai pas appris à sortir sans un sou en poche. Que reste-t-il de gratuit aujourd'hui ? A part l'amour, ça va sans dire... Il me reste le jardin du Luxembourg. J'irai y lire l'histoire de mon bel ami, qui se trouve lui aussi souvent à découvert. Je prendrai le bus vert. Ou peut-être son acolyte orange. Ils descendront la rue St Jacques pour me mener à destination. Plaisir solitaire. Pourtant, je n'ai pas envie d'être seule. Je me prépare à sortir. Je n'oublie pas le livre. Il y aura bien un gentil jeune homme pour m'offrir une cigarette.
Stop? by Eglantine 14:15

Vendredi 19 Septembre 2003
Petite toile entre amis
Réunir plus de deux personnes pour un cinéma ça commence à devenir un exploit. Alors 5 ! Pour qu'elles soient libres en même temps et qu'elles veuillent voir le même film, il faut s'accrocher. Le problème pour ce soir c'était le choix du film. Evidemment, j'ai donné rendez-vous pour voir un film sans choisir de film. Mais, à ma décharge, j'ai donné rendez-vous dans un multiplex pour que le choix soit plus vaste et puis ça fait un moment que je ne suis plus au jus pour le cinéma. Pour preuve de ma difficulté pour organiser cette petite rencontre voir le mail ci-dessous écrit hier.

"On va trancher dans le lard"
Bonsoir à tous,

Au vu des différents messages qui se ont été échangés aujourd'hui, j'ai décidé une bonne fois pour toute de trancher : le rendez-vous sera devant l'UGC Ciné Cité Bercy.

Le film est à choisir parmi cette liste :
Bienvenue au gîte Comédie français en couleurs de Claude Duty (2002), 1h45mn.
19h55, 22h05.
Braquage à l'italienne Thriller américain en couleurs de F. Gary Gray (2003), en VO, 1h51mn.
19h30, 21h50.
Bye Bye Love Comédie américain en couleurs de Peyton Reed (2003), en VO, 1h52mn.
20h10, 22h30.
Hero Aventure chinois en couleurs de Zhang Yimou (2002), en VO, 1h38mn.
Mardi 20h.
Les Associés Comédie dramatique américain en couleurs de Ridley Scott (2003), en VO, 1h56mn.
Séances à 10h20, 12h45, 15h10, 17h35, 20h, 22h25.
Père et fils Comédie dramatique français en couleurs de Michel Boujenah (2003), 1h35mn.
Séances à 10h05, 12h05, 14h05, 16h10, 18h15 (sf vendredi), 20h20, 22h25.
Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl Aventure américain en couleurs de Gore Verbinski (2003), en VO, 2h20mn.
Séances à 10h30, 13h25, 16h20, 19h10 (sf lundi), 22h.

CHACUNE DES PERSONNES QUI VEUT ALLER AU CINEMA DOIT CHOISIR 2 OU 3 FILMS (CLASSES DANS L'ORDRE DECROISSANT DE PREFERENCE) PARMI CETTE SELECTION (NE COMPRENANT PAS LES FILMS DEJA VUS PAR LES UNS OU LES AUTRES, TELS QUE BRUCE TOUT PUISSANT, PHONE GAME MEME SI JE CREVE D'ENVIE DE LE VOIR, ET LES FILMS VRAIMENT VRAIMENT TROP PRISE DE TETE OU TROP COMPLIQUE A COMPRENDRE, GRANDE CONSIDERATION POUR LES GOUTS ATYPIQUES DE M.). TRES CHERS AMIS JE VOUS INVITE DONC A M'INDIQUER VOS PREFERENCES.

COMME VOUS L'AUREZ REMARQUE DES LIENS VOUS RENVOIE SUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS AU SUJET DES FILMS.

CHAQUE SERIE DE CHOIX SERA CONFRONTE AVEC LES AUTRES POUR EN SORTIR UN FILM QUE TOUT LE MONDE IRA VOIR DE GRE OU DE FORCE.

FAITES MOI DONC PARVENIR CES CHOIX AU PLUS TOT ET RENDEZ VOUS DEMAIN SOIR A 19H30 DEVANT L'UGC CINE CITE BERCY


J'AI BIEN ECRIT 19H30 DEVANT L'UGC CINE CITE BERCY
CE JEUDI 18 SEPTEMBRE DE L'AN 2003



POUR MA PART MES CHOIX SERONT : LES ASSOCIES / BRAQUAGE A L'ITALIENNE (putain merde y'a edward norton dans ce film !!! isa aide moi!!!) / LE PIRATE DES CARAIBES - MAIS COMME VOUS LE SAVEZ SI BIEN JE NE SUIS PAS SECTAIRE ET MON JUGEMENT SERA INDULGENT.

MERCI MESSIEURS ET MADEMOISELLE POUR VOTRE ATTENTION

VOTRE HUMBLE SERVITEUSE (!)

LA SEULE ET UNIQUE JJ (prononcez à l'américaine GG)

Finalement, en arrivant ce soir, on était tous d'accord. Plus ou moins. Mais les retardataires ont toujours tort. On est allé voir Les Associés. Je trouve ce film charmant et je ne m'y attendais pas. Je pensais plutôt que c'était une histoire de super arnaque classique ou de braquage. Je suis bien contente.
Il faut vraiment que je me rattrape. J'ai plein de films à voir. Ca me manque les grands écrans... Ce week-end Good bye Lenin. Ah non, c'est vrai... il faut que j'attende la fin du mois. Shit !
Stop? by Eglantine 01:12

Jeudi 18 Septembre 2003
Politesse
- Ca va ?
- Ca peut aller.
- C'est pas la grande forme ?
- Non, c'est pas la grande forme.
- Ca passera, va !
- Bien sûr ça passera.
- A plus tard.
- A plus tard.
Stop? by Eglantine 12:20

Mercredi 17 Septembre 2003
Jamais
Il est juste en face de moi dans le métro. On se regarde un moment et je sens mes joues rosir. Il sourit et se lève pour s'assoir à côté de moi. Je ne voulais pas vous gêner. Je suis juste un peu surprise. Où je vais ? Je rentre chez moi. Est-ce que je suis prête à faire un petit détour pour lui tenir compagnie ? Oui. Un beau jeune homme qui me propose de boire un verre. Ca n'arrive pas tous les jours. Ca n'arrive jamais. Avec ses beaux yeux bleus, il peut m'emmener où il veut, j'ai le temps et surtout l'envie. Où peut-on aller ? Peu importe.

On entre dans un café. Il est huit heures du soir. Je peux bien prendre une pina colada. Il commande un whisky coca. Je n'aime pas ça. Ca me donne la nausée et me rappelle ma première cuite. Il m'intimide et je ne sais pas où me mettre à chaque fois qu'il me décoche son sourire ravageur. Il est journaliste mais s'essaie en ce moment au roman. Il dit que c'est difficile d'avoir à inventer. Alors que tous les jours, il constate la réalité en quelques lignes. Il écrit une histoire d'amour, le noeud de l'histoire est l'amour. Je l'écoute béate d'admiration.

Après quelques verres, nous sortons nous balader. Il fait bon encore à cette période. On ne cesse de parler tout en marchant. On s'arrête par moments pour se dire que décidément cette ville est vraiment belle. Il me dit que moi aussi je suis belle. Personne ne m'a jamais dit que j'étais belle. Il s'avance vers moi pour déposer un délicat baiser sur mes lèvres. Il prend mes mains dans les siennes et m'attire vers lui. Lui m'entourant de ses bras, moi contre sa poitrine.

A minuit, un grand bruit. Je perds l'équilibre. Je regarde autour de moi, tous ces gens. Je suis arrivée à ma station. Terminus, tout le monde descend. Alors, je descends doucement de mon rêve comme l'ordonne le haut-parleur.
Stop? by Eglantine 00:45

8 ?
Non ce n'est pas mon chiffre porte bonheur. Je pense que 8 c'est le bon chiffre. Mais mon chiffre c'est plutôt 3. D'ailleurs, 2+1= 3 et 3+8=11. Et devinez quoi, 1+1=2. 2 aussi c'est un bon chiffre. Mais pas 4. Même si 2x4=8. Oui je pense quand même que c'est 8.

J'étais censée ne pas recommencer ce soir, mais ça me fera du bien de me balader. J'en ai plein la tête et je suis fatiguée. Je n'arrive pas à dormir avant 1h30, 2h du matin en semaine et ça ne me laisse pas assez de temps pour vraiment me reposer. D'ailleurs, je le sens bien. Mon cerveau refuse tout effort. J'écris des trucs incompréhensibles, parfois moi-même je ne les comprends pas. Sometimes I think life sucks.
Stop? by Eglantine 17:04

Finally
J'ai passé la soirée avec E. On a écrit une
chanson ensemble. Enfin... j'ai participé. J'ai hâte d'entendre ce que ça va donner une fois enregistrée. Bref, bonne soirée.

Aujourd'hui, j'ai trouvé ce que je cherchais. Juste d'après une idée floue. Maintenant, il ne me reste plus qu'à essayer de l'obtenir. Comme qui dirait : je devrais passer à la vitesse supérieure comme je sais si bien le faire. Non, je ne crois pas savoir si bien le faire justement. Ce genre de situation est voué à l'échec et c'est peut-être pour ça que je m'y accroche.

Je n'ai plus grand chose à raconter. Les soirées entre amis ? Les histoires inventées de toute pièce ? Les errances dans les rues de Paris ? Les coups de blues ? Les coups de coeur ? Pas en ce moment. Je ne peux pas dire ce que je veux vraiment.

Tu liras ces lignes et tu ne comprendras pas que je les ai écrites en pensant à toi. Tu ne sauras pas que je te cherche partout où je m'aventure. Tu ne sais pas que cette histoire je ne fais pas que l'écrire, mais j'essaie de la construire. Bien sûr, j'en suis la seule actrice. Ah si, d'autres acteurs sont présents un bus, des immeubles, des rues... Les passants que je dévisage, aussi. Voilà comment j'essaie de donner vie à une histoire inventée. Je me sens comme une idiote d'adolescente. D'ailleurs, ma crise est complète puisque des boutons sont apparus sur mon visage. Non, ce n'est pas que je n'en peux plus. Au contraire, je peux encore beaucoup mais en sachant pertinement que c'est vain.

Je ne sais pas pourquoi j'écris tout ça. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je ne sais pas pourquoi je lis. Je me sens quand même un peu lasse. Je n'ai certainement plus l'habitude et la patience de mes 16 ans.

Finally
Come on and fly away
Say you'll be mine...

Stop? by Eglantine 03:03

Dimanche 14 Septembre 2003
MSN
Puisque tout le monde la trouve terrible, et moi aussi d'ailleurs, la voici. Je trouve qu'il est plus valorisant d'être celui qui prend le cliché, que celui est pris. Chacun son point de vue. D'ailleurs, un mot pour le photographe : j'espère que tu ne m'en voudras pas d'étaler encore une fois une de tes photos.


Stop? by Eglantine 20:26

Question(s) existentielle(s)
J'ai le droit d'abandonner ? Pour l'instant, tout le monde trouve ça mignon. Peut-être qu'ils disent ç
a uniquement pour ne pas me vexer... S. me dit qu'il ne faut pas que ça en devienne ridicule. Mais quand est-ce que ça devient ridicule ? Moi je trouve la situation déjà assez ridicule. Je n'oserai jamais lui parler de tout ça. Je me sens bien trop ridicule. Il vaut mieux en rester là et laisser les choses venir à moi. Comme il en a toujours été le cas.
Stop? by Eglantine 20:12

Encore un petit tour ?
Ce week-end, une seule envie : m'éclater. Je me suis privée assez longtemps comme ça pour ces conneries de mémoire et rapport de stage ! Même si je n'ai pas fait grand chose... Alors, téléphone en main, arme suprême, j'appelle tous mes amis. Je me suis retrouvée avec S. et N. pour boire un verre au Coolin. Mais j'attendais plus, je voulais danser ! On attend des nouvelles de I. et A., je propose des plans électro, entrée libre. Direction le Tribar.

Au Tribar, barman et lieu super sympa... La meilleure pina colada que j'ai jamais bue (avec de la noix de coco râpée). Mais toujours cette envie de danser qui me taraude. Pas de place en bas et personne ne danse. Dommage. I. et A. ne nous rejoindront pas. Qu'importe avec N. je vais danser. Direction La Fabrique.

Entrée payante 10€ pour endroit branchouille à la con et un mec désagréable à l'entrée. (re-) direction rue de Lappe. Rien d'intéressant. Je ressors un de mes bons plans. Direction le Boobsbourg.

Bar gay et lesbien. Surtout lesbien, pour mon plus grand bonheur. Avec le bon son des filles aux platines. Ces filles avec pour unique uniforme deux bouts de scotchs noirs sur les têtons, un short, des bas résilles et des bottes. Ambiance à la fête, pas de prise de tête. Des filles qui s'embrassent, des garçons qui s'embrassent et moi je danse. Aucune fille ne m'aborde. Un peu vexée quand même. Il commence à tarder, on commence à être fatigué. Direction le Lizard Lounge.

Même fatigué, on passe voir le Lizard Lounge. Ca ferme. Tant pis, on se rentre. Il me faut un taxi. Une borne à St Paul. Un mec bourré sur le banc. Une fille un peu moins bourrée sur le bord du trottoir. Un mec qui prend apparemment la tête de la fille. Une bande de gays de retour de soirée. Trop de gens qui font la queue. Ca me fait chier d'attendre. On se dirige vers Bastille. N. me trouve un taxi. Direction Villejuif.

Enfin de retour, je vais retrouver le confort de mon petit lit une place. Merde ! J'ai oublié de demander une note pour le taxi. Bon, les 10€ seront pour ma pomme cette fois-ci. Bonne soirée quand même. Il faudra que je cherche le nom du groupe qui est passé au Boobsbourg.
Stop? by Eglantine 04:07

Samedi 13 Septembre 2003
Du bist schlimm und dumm
Hier soir, je suis allée chez C. chercher American Psycho (le livre) et les 10€
qu'il me devait. En descendant du bus, dans mes pensées, je regarde quand même partout autour de moi. Par réflexe. Je m'apprête à traverser la rue, le feu est rouge, je me retourne. Derrière moi, un café à l'angle de la rue de la Glacière et de la rue Léon Maurice Nordmann. Derrière la vitre, un homme. Encore un grand brun, tout à fait mon genre, lui aussi. Il me regarde aussi à travers la vitre. Je détourne le regard et traverse pour rejoindre le boulevard Arago. Pendant tout le trajet jusque chez C., je pense que j'aurais dû entrer dans ce café. Mais je ne fais pas ce genre de choses, ça ne m'empêche pas d'y penser...

Plus tard ce soir là, alors que j'étais assise sur ce bout d'île parisienne, ce n'est pas l'inconnu du café qui emplissait mon esprit. C'est un autre qui me faisait inventer toutes ces chansons.
Stop? by Eglantine 13:37

Jeudi 11 Septembre 2003
21
Dans le bus qui m'amène à Gibert, une jolie fille descend à Palais Royal. J'ai pensé à lui. Je me suis demandée si elle lui plairait. Je me suis demandée si elle lui plairait plus que moi.
J'ai vite arrêté de me comparer à elle et j'ai tout simplement pensé à lui. Me remémorant tout ce que je pouvais. Assez pour me faire sourire. Est-ce que par hasard j'aurais pu le croiser ce soir ? Je le cherche parmi toutes les personnes que je croise, mais ne le vois jamais. Tous les soirs. J'ai repris le bus ce soir, celui qui ne m'amène pas chez moi. Je suis retournée à la boulangerie au coin de la rue. Parmi les gens qui attendent, je vois une silhouette qui lui ressemble. Non, ce n'est pas lui. J'entre et achète un croissant. Je prends le boulevard Arago pour rejoindre le métro le plus proche.

Il s'est insinué dans mon esprit au point que les airs que je fredonne sont ceux qu'il aime et pas moi. J'aime penser à lui. J'aime l'idée que je me fais de lui. Je suis amoureuse d'une chimère.
Stop? by Eglantine 21:21

Mardi 9 Septembre 2003
On ne peut pas plaire à tout le monde
Je pense que tu as raison. Quand je le verrai, si je le vois, je risque de pisser dans ma culotte.

Je reviens quand même à ce que je voulais écrire ce soir. Tout le monde est flatté de savoir qu'un(e) amoureux(se) silencieux(se) se languit secrètement pour soi... Le problème avec les amours secrètes, c'est qu'elles sont justement secrètes ! Sauf pour moi, à l'âge de 12 ans j'ai commencé dans l'amour secret dévoilé. Une lettre de 12 pages à Nicolas H. qui avait deux ans de plus que moi. Mais cet imbécile a eu la délicatesse de venir crier en plein milieu de la cour : "Qui m'a écrit cette putain de lettre !", moi qui lui déclarait ma flamme. Evidemment, je n'ai pas répondu, amour secret oblige. A 14 ans, il y a eu Matthieu B. C'était un copain. Amoureuse comme pas possible je lui ai envoyé une lettre, of course. Idiote ! "Si tu veux sortir avec moi dis le moi, sinon ne dis rien". Alors pendant une semaine je pensais qu'il n'avait pas encore reçu ma lettre... Je lui ai jeté un charme pour qu'il m'aime et ça n'a marché qu'un an après alors que je m'en foutais. A 16 ans, il y a eu la lettre à Antoine B. et puis j'ai définitivement arrêté.

Tout ça est bien compréhensible à l'adolescence. Oh non, je n'écris plus de lettres enflammées. J'ai changé de méthode depuis mes 16 ans et je prends les choses moins à coeur. J'en deviens peut-être même trop indifférente par moments.
Stop? by Eglantine 23:38

La phrase du soir
"J'ai pas de temps à perdre, mais je fais tout pour le perdre". Cette connerie, c'est moi qui l'ai sortie ok. Mais c'est Joshua qui a tenu à ce que je la poste.
Stop? by Eglantine 22:13

Transports en commun
Tu essaies encore demain ? Oui, je suis sûre que tu vas encore essayer. Têtu comme tu es. Tu n'as pas autre chose à faire de ta vie. Oui, je sais elle est belle, a l'air intelligent et c'est la femme de ta vie. Peut-être. N'oublie jamais le peut-être. Bilan de ces deux derniers jours. Tu rentres en bus au lieu de rentrer en métro. Ca te fait au moins deux changements, au lieu de... aucun ! Tu te pointes à cet arrêt de bus et tu attends. Hier après en avoir laissé passer deux, tu l'as pris ce bus même si tu ne l'as pas vue, elle. Pour voir son paysage quotidien. Aujourd'hui ? Tu as attendu trois quarts d'heure ? Mon pauvre. Tout ça pour rentrer tout penaud en métro. J'imagine ta tête. Ton regard la cherchant partout dans la rue et même dans le métro. Pourquoi est-ce que tu ne lui as pas parlé la première fois ? Au moins tu aurais été fixé. Je ne sais pas ce que tu espères en faisant ça. Tu penses qu'il y aura un coup de foudre. Mais si, j'y crois. Peut-être pas pour cette fois. Combien de temps ça va durer ? Promets moi en tous cas, que si tu la vois tu lui parles. Promis ?
Stop? by Eglantine 20:13

Psychotout
J'avoue, je peux faire peur. Pourtant je n'ai vraiment pas l'air effrayante. Mais effectivement mon imagination me pousse parfois très loin. Juste pour le plaisir de pouvoir imaginer. Peut-être aussi espérer. Je ne sais pas, ce n'est pas une excuse. Ca ne m'arrive que de temps en temps. Pour l'instant, je ne tue pas c'est bon signe...
Stop? by Eglantine 17:08

La sphère
J'aurais bien aimé y être. Evidemment, je n'étais pas au courant mais si je l'avais été, oui. De toutes façons je suis vraiment trop timide. Non pas vraiment, je le suis au début quand que je rencontre une masse d'inconnus. Mais ça reste de la timidité. J'y serai allée au moins pour le voir. Pour ça, j'aurais bien tout surmonté.
Stop? by Eglantine 14:18

Lundi 8 Septembre 2003
The fish needs a shrink
Un des poissons rouges m'inquiète sérieusement. D'abord, il est toujours au fond de l'aquarium
. Ensuite, je crois bien qu'il mange les petits cailloux. Au début, je pensais qu'il avait tellement faim qu'il mangeait les cailloux par dépit. Alors je le nourrissais mais non il continue. Je me demande s'il n'est pas en train de me faire une petite dépression. Non, c'est trop bête un poisson. Vivement que je les rende. Le fish-sitting c'est bon un temps mais il ne faut pas que ça s'éternise.
Stop? by Eglantine 22:54

Dimanche 7 Septembre 2003
Dans la rue
Elle marche rue St André des Arts, indolente et insouciante. Elle observe les personnes qu'elle croise en ce dimanche après-midi.
Toujours ces même baskets aux pieds de ceux qui sont "tendance". Pfff... Elle va boire un cocktail de fruits pour se re-vitaminer alors direction Le Paradis du Fruit pour y retrouver Bruno. Elle suit du regard un homme. Grand, brun et mince, en bref, tout à fait son type. Elle se dit : Pas mal ! Elle marche légèrement plus vite pour le rattraper.

Elle : Bonjour !
Lui : Bonjour... On se connaît ?
Elle : Peut-être. On pourrait en parler autour d'un café pour éclaircir ce point. Qu'est-ce que tu en dis ?
Lui : Je n'ai pas vraiment le temps, j'ai rendez-vous. Mais... on peut se rappeler ?
Elle :Oui, bien sûr.

Elle lui tend un ticket de métro sur lequel elle a noté son numéro de téléphone. Ils s'en vont chacun de leur côté. Non, décidément elle n'a pas peur, pas comme toi. Elle tutoie tout le monde, alors que toi tu hésites souvent. Tu réfléchis trop à ce qui est convenable selon les situations. Elle a aussi cette facilité à approcher les autres et leur parler. Bien sûr, il est rare qu'on refuse de lui parler. Bien au contraire... Tu aimerais bien pouvoir agir comme elle. Un jour.
Stop? by Eglantine 13:30

Samedi 6 Septembre 2003
Week-end studieux
J'ai refusé de sortir hier soir et ce soir pas de mon plein gré mais parce qu'en une semaine je dois terminer un rapport de stage (qui ne se termine d'ailleurs qu'en décembre) et un mémoire.
Je n'ai rien fait depuis hier ! A quoi bon m'enfermer chez moi, je vous le demande !

A part ça, il y a seulement 28 Photo Service à Paris. En espérant qu'elle y travaille toujours et qu'il est bien à Paris... Nouvelle occupation pour mon esprit un peu tordu !
Stop? by Eglantine 23:06

Rue Julien
Je sens toujours cette place vide près de lui. Il n'en parle que rarement mais à chaque fois c'est une douleur qui rejaillit. Elle s'amoindrit mais reste présente. Je ne sais pas comment faire. J'aimerais simplement lui offrir mes bras pour qu'il s'y blottisse. Lui dire que ce vide je peux le remplir. Au moins un peu. Même si nous sommes trop différents, même si nous ne nous connaissons pas vraiment.

En attendant, peut-être qu'on ira au cinéma ensemble. Ca me manque. Pour Londres et New-York, on verra bien. Pour l'instant je l'écoute. Il me parle de films que je ne connais pas. Quand je cite des acteurs, lui parle de réalisateurs. Je lui dis que je préfère les voir ces films, plutôt que d'en parler pendant des heures. Il ne faut pas lui parler littérature ou cinéma, il pourrait ne plus s'arrêter. On se promet d'aller au cinéma, bientôt.

Je finis mon café et éteins ma cigarette. Je le vois qui regarde dans le vide. Comme toujours je tombe sous le charme de ses yeux bleus. Je ne peux cesser de penser qu'il est vraiment mon idéal d'homme. Et puis j'oublie, parce que je ne suis pas la femme qu'il espère. Une bise d'aurevoir et je descends dans la rue Julien pour prendre ma voiture. Encore une soirée délicieuse passée ensemble. Encore une soirée après laquelle je rentre frustrée. Dans ma boîte à gants, je sors une photo. Cette photo je lui ai volé et elle ne me quitte plus... Un jour peut-être je lui dirai mais pas pour l'instant. Juste lui dire que je pense à lui plus qu'il ne faudrait.
Stop? by Eglantine 21:14

Vendredi 5 Septembre 2003
Crush
First, were his words. Then his pictures. He is simply gorgeous. I am so intimidated I cannot tell him. But I can tell he's a hell of a man ! Of course, I don't really know him and never really saw him. But what if I dream of him at night, is it a crime ?
Stop? by Eglantine 20:08

Mercredi 3 Septembre 2003
When you are neither here, nor there

Stop? by Eglantine 22:33

Boulimie
Pendant longtemps, tu étais presque un exemple pour moi. Je te respectais parce que tu n'as jamais renié qui tu étais et ce que tu faisais. Tu suivais tes envies et te laissais vivre. Peu à peu je commence à mieux te cerner. Je te vois aussi sous une lumière moins éclatante que celle dont tu as l'habitude de te servir. Dans ces moments là, tu es pitoyable.

Quand tu as parlé à cet homme, quand tu lui as dit ce que tu pensais de l'infidélité, était-ce vraiment le fond de ta pensée ? Quelle coïncidence que vous soyez tous deux du même avis... Je le vois bien, ton besoin de plaire te pousse à dire des choses que tu ne penses pas, à faire des choses que tu regrettes... Tu es lamentable. Se traîner aux pieds de ces hommes qui finissent par te mépriser.

En tous cas, tu ne perds l'appétit. Pourquoi manges tu encore ? Nous venons juste de finir de dîner. Des tartines de nutella avant et après dîner, ma pauvre tu dois être bien malheureuse.
Stop? by Eglantine 21:52

Mardi 2 Septembre 2003
Il m'a dit...
Le 26 août, il a écrit :
Bonsoir toi,
Bon, tu fais la sourde oreille, tu ne dis rien...
Tu crois que*:
- tu n'as rien à ajouter
- dorénavant, tu as vraiment autre chose à faire
- si tu as le temps, un jour, oui. Peut-être, pourquoi pas...
- Je suis irrécupérable
- cette correspondance est devenue sans objet
- ça va bien comme ça
- c'est très bien comme ça, il ne faut surtout rien changer
- pour toi, je suis devenu le plus étrange des étrangers
- On a vraiment plus rien à se dire
- c'est pas assez léger pour toi
- tu n'y comprends rien et que tu n'as vraiment plus la force d'essayer de comprendre
- joker
- tu préfère te taire que de dire des méchancetés
- Bordeaux/Paris, en fait ça fait vraiment trop loin
- 9 ans d'écart... c'est ta grand mère qui avait raison
- enfin des rapports qui te conviennent
- le principe de réalité te rattrape, toi aussi
- encore, lui...
- ça tourne en rond et n'y a que la nouveauté qui te motive
- c'est pas grave
- tu es vexée
- Je suis trop méchant avec toi
- rien
- il faut savoir oublier pour avancer
- pfffff!!! Trop compliqué!
- ça ne sert à rien de tenter de forcer le destin
- hein???
- ne se prononce pas
- autre:_________________________________


*Cochez(X) la (les) case(s) qui correspond(ent) à votre état d'esprit du moment

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Explication: J'aimerais savoir ce que tu penses juste parce que ça m'intéresse. Tu m'intéresses et si nous avons fait le tour d'une manière de se rapporter l'un à l'autre, il existe sans doute potentiellement au moins 10 000 autres façons de le faire, mais s'il y en à juste une qui convient, il faut l'inventer... Et que ce n'est sans doute pas en cessant tout dialogue que ça va se faire. Qu'en dis tu ?

Parfois, je me dis que c'est impossible de ne pas l'aimer. Mais peut-être qu'il n'agit que sur moi...
Stop? by Eglantine 23:42

Le sourire aux lèvres
Ce soir, en partant du bureau, je souriais de toutes mes dents. Non pas d'avoir terminé ma journée. Mais, on m'a fait rire. En fait, c'est surtout P. qui m'a fait rire. Je pourrais presque dire que j'ai de l'admiration pour lui. Jeune, intelligent, drôle, perspicace et plutôt séduisant, mais sans être celui qu'on pressent comme le tombeur de ces dames, contrairement à B. H. C'est un séducteur dans son genre, il ne joue pas sur son physique.

Aujourd'hui, il s'ennuyait. Mauvais signe pour lui, il tournait en rond avec son café à la main, demandant si tout allait bien. Inhabituel. Même moi je le sais. Alors, je pense que ça lui plaisait que je vienne lui faire signer quelques conneries. Il souriait et ça lui donnait une bouille d'enfant. C'est aussi la première qu'il plaisantait avec moi, directement avec moi. Sa mauvaise journée, dans le sens infructueuse, l'a amené à baisser sa garde. J'aime bien le voir comme ça.

Avec P., ce n'est pas de l'attirance. Je suis juste là, à le regarder voguer avec tant d'aisance dans cet univers tempétueux. S'il savait. Non, je ne rêve pas de lui la nuit. Mais ce que je lui témoigne est encore plus flatteur. Peut-être que j'exagère mais je trouve l'idée plaisante. Je ne l'élève pas au rang de demi-dieu, mais à celui d'un homme admirable.
Stop? by Eglantine 22:06

Nous aussi
Regarde-toi, assise dans l'ombre
A la lueur de nos mensonges
Les mains glacées... jusqu'à l'ongle

Regarde-toi à l'autre pôle
Fermer les yeux sur ce qui nous ronge
On a changé... à la longue

On a parcouru le chemin
On a tenu la distance
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore
On a parcouru le chemin
On a souffert en silence
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore
Encore

Je vis dans une maison de verre
A moitié remplie de ton eau
Sans s'arrêter le niveau monte

Je suis le fantôme qui s'égare
Je suis l'étranger à ton coeur
Seulement regarde...comme on est seul

En fait, ce qui nous ressemble, c'est surtout le refrain. Entre nous il n'y a pas eu de mensonges. Est-ce que cela a rendu les choses meilleures ? Pas sûr.
Stop? by Eglantine 20:32

Lundi 01er Septembre 2003
En parcourant quelques photos, je n'ai pas cessé de me voir et puis je suis tombée sur sa main. Maintenant, à plus de 700 km au sud. J'ai pensé que cette fois-ci cette photo était bien la mienne. Alors j'en fais ce que je veux.
Il me restera donc toujours ta main ici.
Stop? by Eglantine 21:32