Paris-Shanghaï
Dans quelques heures, je vais m'envoler vers Shanghaï via Londres.
Je ne sais pas vraiment ce que je fais de ma vie en ce moment, j'ai encore,
je crois, de l'espoir. Mais je sens qu'il va falloir beaucoup de motivation.
Je ne sais pas ce qui m'attend, je ne sais pas si ça me plaira,
je ne sais rien mais je me laisse porter. En fait, je ne sais pas grand
chose. Malgré tout, je suis contente qu'il y ait une suite et surtout
de ne pas avoir trop baisser les bras. J'avoue qu'à Saigon j'ai
trop rapidement lâcher prise et pourtant c'est sûr ça
aurait pu être bien. Ca aurait pu, dans une autre vie, dans d'autres
conditions. En tous cas, ça m'a permis de me bouger et finalement
de tenter Shanghaï. Voilà, peut-être que je serai revenue
bientôt et là il faudra faire une mise ua point. Peut-être
que j'y resterai plus longtemps, qui sait ?
Stop?
by Eglantine 2:22
Mardi
8 Janvier 2008
Si
j'avais des ailes ce serait plus simple
Bon voilà, je suis toujours dans cette phase de... transition ?
Si on veut. Mais a priori ça y est je m'envole pour Shanghaï
le 16 janvier. Pour être honnête, je fuis. Parce que j'en
ai la possibilité. Je fuis vers l'Asie en espérant que je
trouverai assez de confiance en moi pour me lancer. Je pars d'un meilleur
pied, je veux me concentrer entièrement à trouver une stabilité
émotionnelle et ça passe d'abord par une stabilité
professionnelle. Que dis-je, une stabilité financière plutôt...
En ce moment,
je suis plutôt du genre célibataire/aigrie/à la recherche
de sa voie (et de sa voix). Globalement, je me sens comme un mort vivant.
Ni bien, ni mal. Il faut juste que je me décide à rejoindre
le monde des vivants. Pour de bon. Pour l'instant, je crois que j'en suis
le chemin. A ma manière. Avant d'affronter les vivants, qui sont
plus cruels que les morts, je dois renforcer mes défenses.
Maintenant
qui vivra verra. Je regrette certaines choses (oh malheur, des regrets...),
mais il faut savoir se protéger et s'imposer des choix disons...
raisonnables. J'ai pour une fois vraiment l'impression qu'une part de
moi est morte. Ne nous hâtons pas à conclure si vite jeune
fille, à chaque fois vous le savez bien, c'est toujours la même
rengaine. Oui bonne mère, attendons de voir. Attendre et voir.