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Mardi 26 Juillet 2005

A force de réfléchir, j'ai mal au coeur.

Stop? by Eglantine 19:32

Samedi 9 Juillet 2005

Jacques Bonsergent. Censier Daubenton. Montparnasse-Bienvenue.
Il n'y a pas si longtemps, je ne me sentais pas bien et je me plaignais de ne plaire à personne. En fait, j'avais les yeux fermés, mais maintenant que je les ai rouverts je me rends compte qu'il y a des jeunes hommes qui sont gentils, drôles, intéressants et que je plais à certains d'entre eux. Et je m'en veux de ne pas me sentir attirée, par aucun d'entre eux... Au lieu d'être avec un garçon de ce genre, je pense à une aberration. Bruno. Je n'aimerais pas ce prénom, si ce n'était pas lui qui le portait. Il apparaît parfois dans ma vie et à chaque fois c'est un réel plaisir, mais il ne devrait pas prendre autant de place dans mon esprit. Et pourtant, j'ai fait des progrès considérables.

Je ne comprends pas. Comment est-il raisonnablement possible de s'attacher à ce genre de relations ? Et là, plus le temps passe et moins j'ai d'espoir de le revoir... C'est peut-être la raison pour laquelle j'y pense de plus en plus. Ca m'a toujours ennuyée (le mot est faible) de le laisser s'éloigner. Je crois que malgré tout, je me contenterais bien de le voir tous les mois ou même tous les deux mois. J'aimerais qu'il fasse toujours partie de ma vie, même en pointillés.

Il est loin d'être parfait. Il est incapable de m'offrir ce que j'attends. Mais... personne jusqu'à présent n'arrive à me faire autant vibrer, qu'une pensée qui s'échappe vers lui. Voilà, presque cinq mois sans l'avoir revu. Il est peut-être ailleurs, certainement. Ca lui arrive parfois de revenir vers moi sans que je m'y attende. Mais ce serait ridicule d'en être convaincue. Son passage dans ma vie aura laissé une trace. C'est lui que je veux, j'aurais beau rencontrer des hommes plus charmants et surtout plus disponibles, pour l'instant personne ne peut rivaliser.

Le hasard me joue parfois des tours sournois. Le hasard n'a en fait rien à voir avec tout ça. C'est une question de perception. Je me demande parfois s'il pense à moi. Quant à moi, je vois souvent ses pas sur mon chemin. Pourquoi ne pas le contacter ? Il vaut mieux oublier, c'est une parenthèse qui doit se refermer.

Stop? by Eglantine 01:15

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